Textes : Matthieu 16, v. 1 à 12 Ps 95 Exode 17, v. 3 à 7 Romains 5, v. 1 à 8 Jean 4, v. 5 à 42Pasteur Frédéric VerspeetenTélécharger le document au complet
Cantiques choisis : AEC 401 : Prends pitié de moi, Seigneur… 411 : Si vous saviez … ou 416 : O Seigneur, ta voix m’appelle … 409 : Venez au Sauveur … Alléluia 43-08 M : Prends pitié de moi, Seigneur… 45-13 : Si vous saviez … ou 33-11 : Pour quel péché, Jésus … 43-09 : Torrent d’amour et de grâce Jean 4/1-42 Jésus rencontre la Samaritaine 3° dimanche de Carême 2011 Jean 4 le récit de la rencontre avec la Samaritaine nous est proposé en version longue, mais il est possible de le scinder car il ya plusieurs rebondissements dans la narration. Plusieurs petites parties peuvent en elles même être commentées ou développées. : v. 1-15 (A) ; 16-26 (B) ; 27-38 (C) ; 39-42 (D). A- v. 1-15 : Le récit nous dit que jésus se rend ici en terre étrangère (v3). On est non seulement en pays étranger, mais plus encore il existe une réelle rivalité, haine entre samaritains et judéens. Jésus choisi de traverser la Samarie et non de la contourner. Jésus a eu lui aussi des rapports parfois difficiles avec la Samarie et Luc en témoigne (Luc 9/51-58). Les juifs haïssaient les samaritains qui a leurs yeux étaient des bâtards. Le livre du Siracide (deutérocanonique : Siracide 50/25-26) témoigne de cela dans un langage lapidaire. L’évangile selon Jean nous livre souvent un portrait de Jésus pénétré de la présence divine il est littéralement le visage de Dieu parmi nous. Mais Jean ne gomme pas les marques de l’humanité de Jésus. Dans notre passage il souligne * sa fatigue (v. 6) ; * sa soif (v. 7) ; * sa dépendance des autres (v. 8 & 9). dans ce récit Jésus nous est présenté comme celui qui dépasse les tabous relatifs à : l’étranger (v. 4), la femme (v.7) de plus il n’hésite pas a entrer en dialogue avec celles et ceux dont la vie paraît immorale (v.17) Jésus sait tout cela selon le v. 18). Le sait-il parce qu’il est Dieu ? ou par ce qu’il connaît par ailleurs de cette femme. Le récit semble donner raison à la première proposition. Ce comportement de Jésus suscite la réaction et l’étonnement des disciples des apôtres (v. 27). Le dialogue qui se noue après avec la Samaritaine commence souligne que dans un premier temps Jésus ne parle pas des mêmes choses que la Samaritaine: Aux verstes. 10-11, et 13-15. La femme pense à l’eau du puits, Jésus à une autre eau (l’Esprit) qu’il donne seul, et pourtant qui rejaillit à partir de tous ceux qui en ont été désaltérés. Il peut être intéressant de se pencher sur le symbolisme de l’eau dans l’Ancien Testament Mais la tradition johannique souligne que l’évangile peut toujours être cause de malentendus chez ceux qui l’entendent et pas forcément d’ailleurs pour ceux qui le découvrent pour la première fois. B- v. 16-26 : La femme vient chercher de l’eau vers midi, cela révèle à Jésus que cette femme n’était pas vue du meilleur œil dans son village. Cependant, sans pour autant en faire une accusation, mais pour qu’elle apparaisse dans sa pleine clarté, devant celui qui est la lumière (Jean 8/12 et parallèles), Jésus la conduit à faire la pleine lumière sur elle-même. Jésus reconnaît qu’elle dit la vérité, elle ne ment pas elle se reconnaît telle qu’elle est. Nous assistons à une confession du péché ; non pas un texte liturgique mais une confession personnelle et réelle La parole n’est pas faussée, n’est pas un masque une apparence mais elle fait la lumière sue la vie de la femme. Qu’en est-il de nous ? Le récit se poursuit avec cette affirmation : « le salut vient des Juifs », il doit être reçu comme un don, personne ne peut se l’arroger, prétendre en être le seul détenteur. Dieu seul agit et donne. Aucune institution humaine même religieuse ne peut prétendre à l’absolu de ce qu’elle dit et enseigne. Le salut est d’abord reçu d’autres et d’un autre d’un tout autre : Dieu Israël a participé à l’émergence du salut de dieu manifesté sur terre et qui a une portée universelle, qui désormais parvient aux hommes par le Messie Jésus, le Juif — v. 26 où on relèvera le « c’est moi qui (le) suis ». Jean insiste donc ce salut est vu authentiquement en Jésus christ il l’incarne. C- v. 27-38 : Le v. 27 prouve que les disciples ne comprennent vraiment pas grand-chose à l’attitude, en fait « scandaleuse », du Christ. On retrouve cette incompréhension-malentendu aux v. 31-34 (à comparer avec celui des v. 10-15) ; les disciples ne sont pas plus futés qu’une femme, samaritaine et dissolue par surcroît. Devant le Messie et la Bonne Nouvelle, nous en sommes tous au même point, nous avons tout à apprendre de lui. Selon ce passage la moisson a commencé (avec la Samarie). Les « moissonneurs » partent récolter les fruits de travaux que le Seigneur a commencés depuis les prophètes et même Moïse (v. 36-38, à comparer à 1 Corinthiens 3/5-13 et 4/1, où il faut lire « nous sommes l’équipage du Christ »). D- v. 39-42 : Le témoignage de la femme jusque là peu recommandable impressionne les membres de son village, ils écoutent son témoignage qui les interroge…mais même s’ils sont dubitatifs, la parole de la femme les amène à une vraie rencontre avec Jésus-Christ (v. 42). La femme disparaît du récit et ils diront que ce n’est pas grâce a elle qu’ils ont cru mais parce qu’ils ont eux mêmes été convaincus. Elle a joué son rôle de catalyseur. C’est tout ce qui lui est demandé. Comme c’est tout ce qui nous est demandé dans la prédication, où aussi il faut savoir se mettre en retrait et laisser l’œuvre de l’Esprit s’accomplir.
- · Cette rencontre avec la Samaritaine a permis au Christ de mieux apercevoir la fin des vieux cultes, le caractère périmé des temples sacrés (tout en gardant à Israël sa place originelle dans le salut, dont cependant il n’est pas le détenteur ; v. 22).
- · Les paroles du Christ désacralisent à tout jamais tout lieu de la terre et, en conséquence, tout personnel cultuel. S’il n’y a plus de vrai Temple, il n’y a plus de vrai sacrificateur.
- · Partout sur la terre où il sera invoqué, lui, l’envoyé du Père, que ce soit sur la margelle d’un puits, dans une mansarde, ou même dans un lieu rutilant d’or, se déroulera quelque jour qu’on se trouve le vrai culte, celui qui sera en Esprit et en Vérité (Jean 4 reprend l’intuition de 2/18-22), même avec une femme vivant « en ménage ».
- · Sans aller jusqu’à dire que la Samaritaine est devenue apôtre (Jésus ne l’a pas formellement « envoyée » au-devant de ses frères), constatons de nouveau qu’elle est devenue une des premières évangélistes avec une double réussite : 1) elle amène beaucoup de monde, et quel monde : des Samaritains ! 2) elle parvient à s’effacer ; les gens qui ont cru en un premier temps à cause de la parole de la Samaritaine croient désormais au Christ par la parole du Christ.
Plusieurs idées intéressantes au fil du texte permettraient de construire une prédication j’en énonce quelques unes. 1/ Pour rencontrer les gens Jésus doit faire tomber les barrières qui divisent les gens A. La barrière de la compétition v.3 * Jésus va en Judée pour ne pas superposer deux ministères (Jésus et Jean-Baptiste). B. La barrière géographique v.4,5 * La Samarie se trouve entre la Judée et la Galilée (voir carte) * Les samaritains sont des demi-juifs méprisés par les juifs. Pour cela beaucoup de juifs entretenaient des préjugés envers les samaritains et préféraient contourner le territoire. Peu importe le pays ou la race le message, de Jésus est pertinent pour tous C. La barrière culturelle * Jésus parle directement à une femme. Dans la culture du premier siècle les hommes devaient limiter leur conversation au minimum avec les femmes. C’était perçu comme une atteinte à l’exclusivité du mariage (les voiles gardaient les distances). Chaque personne indépendamment de son sexe est importante pour Jésus D. La barrière religieuse * Les samaritains et les juifs « ne partageaient pas leurs ustensiles » pour ne pas devenir « impur ». Depuis la déportation, ils étaient une population ethniquement mélangée. 2/ Jésus révèle les besoins fondamentaux des humains A. Les besoins d’une relation personnelle avec Dieu (v.10-12) * Jésus est le don de Dieu (Jn 3:16) * Jésus donne l’eau vive du salut – Dieu a donné Jésus pour établir la réconciliation de l’humanité avec lui. Jésus peut donner l’eau vive du salut pour créer dans l’âme une vie abondante et éternelle. B. d’une vie épanouissante et durable pour l’éternité (v.13-15) * Jésus continue de parler au niveau du cœur et de la vie satisfaisante et abondante qu’il offre Ésaie 55:1; Ap 22:17. * La samaritaine ne voit encore que de l’eau naturelle sortant d’une source. 3/ Jésus témoin véritable de Dieu transforme ceux qui le reconnaissent et le suivent : La samaritaine est convaincue et elle a cru, sa rencontre avec Jésus l’a transformé * Elle laisse derrière sa cruche…. sa motivation a changé (physique au spirituel) * Elle invite les gens à rencontrer Christ… sa passion a changé (égocentrique à Jésus) * Elle témoigne de sa rencontre avec Jésus (v.39)… son témoignage a changé (un impact positif sur sa relation avec les gens). * Pour la Samaritaine, Jésus est passé d’un simple juif hostile aux samaritains, à une personne honorable (« seigneur » v.11), puis à un prophète (v.19), et au Christ (v.29) et enfin avec d’autres du village le Sauveur du monde (v.42).
Jésus est fatigué par la route, peut – être est –il aussi fatigué parce qu’il a l’impression qu’il travaille en vain, nous mêmes nous faisons aussi cette expérience, nous nous activons il y a tant de choses multiples et variées à accomplir, nous n’avons pas le temps, nous n’aurons pas le temps nous courrons après le temps. Fatigués physiquement et psychiquement. Jésus est un homme et lui comme nous connaît ce moment ou le corps crie au repos. Il s’arrête au puits de Jacob. Il a soif et cherche le contact avec cette femme qui ce jour là à cette heure là se trouve en cet endroit. Cette rencontre va bouleverser la vie de la femme. L’évangile laisse entendre que Dieu croise notre route, il vient vers nous à notre rencontre dans la banalité des choses quotidiennes pas forcement dans un monastère, dans un lieu de silence mais là ou le soleil tape dur. Il croise nos routes du quotidien, peut – être ne l’avons nous pas vu, rencontré ou entendu. Cette rencontre est marquée par la nouveauté. Cette femme ne sera plus comme avant. Sa vie va changer, le regard que Dieu porte sur elle, elle le connaitra et cela changera tout. Jésus semble s’imposer et pourtant il n’exige pas de la femme, il lui demande de l’eau. Il ne lui dit pas : « cesse de puiser écoutes moi ce que je te dis est essentiel », il entre en relation avec elle. Cette femme cherche à échapper au regard au jugement des autres, Jésus lui attend et ne la juge pas il lui demande de l’eau. Au travers de cette attitude il nous fait découvrir la manière avec laquelle Dieu nous regarde, nous connaissons nos fautes, lui aussi. Nous avons honte de nous même ? il le sait, nous croyons qu’il nous condamne et là il nous dit que la vie nouvelle nous est offerte. La femme est équipée pour puiser de l’eau (une jarre, une outre, une corde). Souvent nous cherchons nous aussi de petits moyens pour étancher nos soifs dans un quotidien difficile plein d’embûches d’imprévus et de contrariétés, il y a tant de choses que nous aimerions changer sans y parvenir jamais. Lui, Jésus, l’étranger fatigué, se penche sur son cœur avec délicatesse et devine ce qui la fait souffrir ! dans la demande de Jésus qui dit a la femme : « donnes moi de l’eau je devine l’attitude d’un Dieu qui nous dit à chacun : « viens avec tes petits moyens tel que tu es, viens et laisse moi te faire découvrir le sens réel de ta vie ». Jésus dans cet évangile de Jean n’est pas celui qui prêche et s’adresse à une foule impersonnelle mais celui qui de la part de Dieu vient nous rencontrer dans ce qui fait la pâte, l’épaisseur, la profondeur ou l’abîme de notre être…quelque chose qui a priori n’est pas évident relie ces deux êtres. Jésus tout comme la femme est rejeté, contesté son ministère n’est pas un succès sans conteste. La femme lui rappelle même sa différence : ce n’est qu’un juif !! Et là curieusement le récit bascule… Jésus, lui le juif détesté, lui répond: « Ah ! Si tu connaissais le Don de Dieu et si tu savais qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé et Il t’aurait donné de l’Eau-vive ! ». Dans l’évangile selon Jean, Jésus incarne véritablement le visage de Dieu, il est celui qui donne en plénitude, celui qui comble nos attentes, qui ne nous renvoie pas les mains vides et le cœur troublé ! Mais la femme ne comprend pas et lui dit: «Seigneur, tu n’as rien pour puiser et le puits est profond! Tu n’as rien pour puiser. D’où te viendrait cette Eau-vive ?» Jésus lui répondit: «Quand tu bois de cette eau-ci, ta soif revient sans cesse; mais si tu bois de l’eau que Je te donnerai, tu n’auras plus jamais soif; car mon eau deviendra en toi une source d’eau-vive qui n’arrêtera jamais de jaillir». Ces paroles demeurent souvent mystérieuses à nos yeux, que veut-il dire ? Pour Jésus il est certain que le chemin jusqu’à Dieu passe par l’abandon de nos vies entre ses mains, que ce que Dieu opère ne se décrit pas, nous ne connaissons pas sa manière d’agir, et nous nous connaissons si peu nous même qu’il nous est impossible de comprendre réellement par quelle alchimie l’Esprit de Dieu travaille nos cœurs. Mais quoi qu’il en soit il est à l’œuvre et provoque le dépassement de barrières que nous avions reçues, édifiées, consolidées. La femme fait preuve d’humilité et choisit d’avoir confiance en Jésus elle lui dit : « Alors, Seigneur, donne-la moi, cette Eau-là, que je ne connaisse plus la soif trompeuse ! ». Jésus discerne qui est cette femme mais il ne la pointe pas du doigt, ne lui présente pas un miroir accusateur. Il ne la méprise pas. Il lui fait entrevoir que malgré ses échecs et ses expériences douloureuses sa vie n’est pas un échec définitif. Dans cette partie de l’Évangile le rédacteur ne développe pas l’œuvre de Jésus mais il laisse clairement entrevoir que les limites, les barrières raciales, ethniques, sexuelles, religieuses sont dépassables sans que cela s’oppose à la volonté de Dieu. Il ne croit pas aux blocages définitifs, aux haines ancestrales, aux préjugés destructeurs. Dans l’évangile selon Jean nous ne trouvons pas d’exposé systématique sur un éventuel programme de réformes sociales dont Jésus serait l’auteur. Jésus e méfiait des autorités politiques. Pourtant il propose à ceux qui écoutent son enseignement de changer d’attitude et il en déduit qu’alors l’environnement changera. Aussi longtemps que nos lois séparatrices nos barrières mentales plus solides encore que les lois, rangerons hommes et femmes dans des systèmes d’inégalités le monde ira mal. Jésus lui alors demande: « Va chercher ton mari ! ». Et la Samaritaine lui répond: « Je n’ai pas de mari ! ». Au delà de son besoin d’Amour, ou peut être plus simplement de pouvoir vivre auprès d’un homme qui lui assurait la possibilité de vivre pour de simple raisons économiques si l’on considère la fragilité des statut social des femmes de l’époque, Jésus met le doigt sur la solitude de cette femme . Rien n’a pu la combler et son cœur est resté assoiffé. Et voici que dans un dialogue qui se déroule dans la franchise, le respect et la tendresse; Jésus lui rappelle qu’elle a eu cinq maris et que l’homme avec qui elle vit maintenant n’est pas son mari… Il n’y a dans ses propos aucune accusation. En ce temps de carême il serait bon de nous souvenir que celui qui nous appelle à nous examiner et être vrais avec lui et devant lui ne nous juge pas mais nous demande de nous livrer nous même d’avouer qui nous sommes de renoncer à ce qui nous coupe de Dieu et à venir vers lui. Peut être, le récit n’en dit rien, cette femme a –t- elle fait monter vers Dieu son appel : « Seigneur, tu me connais, tu m’as reconnue tu sais qui je suis montre moi la route ». L ’évangile de Jean nous présente ici au travers de cette belle rencontre de Jésus, un père céleste qui ne vient pas partager les bons et les méchants juger de manière impitoyable mais un Dieu qui viens sauver tous ceux qui désirent trouver la Vérité et la Vie. Si quelqu’un s’applique à vivre enharmonie avec les projets du Père pour l’humanité alors il risque fort de voir ou Dieu veut le conduire. C’est le risque de la foi, cela ne s’écrit pas cela se vit La femme sait, sans pouvoir expliquer pourquoi, qu’elle a rencontré la vérité qui libère. Elle a été dévoilée certes mais elle n’a pas à en avoir honte ni crainte. Elle cherchait ou rendre un culte digne et voilà que jésus lui révèle que c’est là tous les jours dans la proximité immédiate de la vie et de Dieu que ce culte est possible. Dieu s’est choisi un lieu ou il veut résider : le cœur et l’intelligence des hommes. Ainsi saisie elle s’en va partager sa conviction, sa richesse nouvelle. Elle peut retourner la tête haute vers sa communauté. Elle dit à Jésus« Je sais que le Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ », Jésus lui dit « C’est moi, celui qui te parle ».Et désormais elle croit et s’en va témoigner de ce qui lui arrive. Nos églises annoncent au delà de la mort l’espérance de la vie éternelle, mais la vie éternelle ne jaillit pas seulement après la mort elle fait irruption dans la rencontre intime avec le Christ. Désormais la manière de vivre de cette femme sera différente, c’est là le don de Dieu qui nous donne son Fils pour que nous ayons la vie. Nous ne pouvons rien lui donner en retour, rien qui n’ait une valeur inestimable… Mais en sommes nous si sûrs ? Et si pour Dieu la seule valeur inestimable était la valeur de notre vie, la valeur de notre être dans sa fragilité, son orgueil, sa faiblesse. En ce temps de carême Dieu nous redit qu’il n’attend pas d’abord de nous que nous lui donnions 10 minutes par jour un peu de temps pour nettoyer le temple, trois heures pour l’entraide, ou une heure et demie pour le culte de temps à autre…Mais il nous demande de nous abandonner à lui , de compter sur lui. Non seulement le Christ nous accueille mais il nous invite à faire de même envers ceux qui cheminent avec nous à désobéir et contester les coutumes ou les lois lorsque celles-ci paralysent la vie. Le christ nous invite à l’imiter. Malgré la fatigue de nos vies et ce que nous ressentons il nous propose sa paix. Il désire nous aider à surmonter notre souffrance. L’esprit de Dieu vient œuvrer en nos cœurs, que le temps soit beau ou maussade l’amour de Dieu est sans variation Pardonnons, accueillons, donnons comme Dieu nous accueille, nous pardonne et nous donne sa vie en plénitude… Amen