Ne pas faire peser sur les jeunes le coût de leurs activités en leur demandant de financer entièrement leur projet
- Définir une politique de solidarité collective pour permettre aux jeunes de participer à toutes les activités de l’Église, en particulier les activités jeunesse et les week-ends, camps. Que cette solidarité collective se traduise par un tarif spécial sans recours à l’association d’entraide, celle-ci pouvant compléter cette aide au cas par cas.
- Faire appel aux solidarités individuelles pour les familles qui peuvent donner plus. Ces solidarités individuelles s’expriment également par le tarif solidaire. Elles complètent la solidarité collective.
- Sur des projets précis, proposer un système de parrainage entre « jeunes » et « vieux » dans la paroisse : les anciens contribuent financièrement et prient pour le projet, les jeunes les tiennent informés et font une présentation une fois le projet terminé. Certains groupes organisent aussi pendant l’année qui précède leur camp qui a besoin de financement des petits déjeuners une fois par mois le dimanche avant le culte. Ce rendez-vous mensuel permet de présenter l’avancée du projet, de mieux se connaitre entre génération et de récolter quelques euros de dons non négligeables pour boucler le budget du camp.
- Encourager des jeunes à faire une formation BAFA mais aussi BAFD pour lesquelles une aide financière est proposée par le Pôle national jeunesse de l’EPUdF.
«Lancé par le Grand Kiff 2013, les jeunes des Consistoires des Portes du Midi et du Valentinois ont désiré se retrouver pour vivre un camp. Parmi eux, 2 jeunes ont été animateurs du camp et ont passé leur BAFA ce qui leur permet aujourd’hui à chacun d’animer un groupe de jeunes.
En juillet 2014 ces jeunes se sont ainsi regroupés pour faire un camp en Grèce. Le financement de ce camp a été réalisé par plusieurs acteurs. D’une part les familles et les jeunes ont payés les 2/3 du camp, d’autre part pour 1/3 : les solidarités paroissiales, consistoriales, régionales et nationales de l’EPUdF. Cette dernière part a été réalisé directement ou indirectement comme avec les actions des jeunes qui tout au long de l’année scolaire 2013-2014 ont organisés des « soirées cabarets », ou se sont mis au service de leur paroisse pour tenir une brocante. D’autres actions « gratuites » ont aussi été réalisées par ces jeunes qui ont notamment proposé un culte dans leur paroisse.»
Jean-Luc Cremer, pasteur, animateur régional jeunesse de la région Centre Alpes Rhône