L'autorité de l'Evangile
Ces extrémités de la terre vers lesquelles Jésus avait envoyé ses disciples, 1823 ans plutôt, n’ont pu être atteintes qu’à cause, ou plutôt grâce à cette irruption inimaginable que fût la Pentecôte. Ce don de l’Esprit-Saint : ce Dieu agissant désormais avec les hommes, par les hommes.
La conséquence fût immédiate : alors qu’ils étaient tous étrangers les uns pour les autres, tous entendaient, comprenaient la seule langue véritablement universelle, la langue de Dieu, la langue de l’amour, la langue de notre éternité.
Malgré toutes leurs diversités et leurs incommunicabilités, ils devenaient Un en comprenant, partageant, adoptant unanimement la même annonce de la Bonne Nouvelle.
Cette Pentecôte brisait à jamais la malédiction de Babel : l’impossibilité infligée aux hommes de pouvoir s’entendre.
Ce Dimanche nous célébrons la Pentecôte.
C’est un signe du ciel qui nous est envoyé pour enrayer le processus mortel qui s’est enclenché sans que plus personne, sauf les armes, ne puissent l’arrêter.
Seul le Ciel, et l’Esprit-Saint, peuvent nous aider à trouver les mots du chemin de la fraternité et de la paix.
Tel est notre devoir de chrétiens qui s’impose à nous sous peine de trahison.
Nous ne pouvons plus nous taire et nous rendre complice du Mal qui, telles les éruptions d’un volcan, se met à régner partout en répandant le désastre et la misère.
L’ile la plus proche du paradis est devenue l’île la plus proche de l’enfer.
Tant de propos politiques sont disqualifiés. Ils ne sont plus audibles, crédibles.
Il ne reste que l’autorité de l’Evangile ; celle que nos aïeux, nos grands-pères et nos pères ont adoptée et qu’ils nous ont léguée pour en faire le code de notre vie sur terre, la règle d’or pour bâtir cette terre en nation chrétienne, anticipation du Royaume du Père.
Posons un signe fort pour dire NON à la violence qui n’engendrera qu’un surcroit de violence, de malheur et de larmes.
Lançons un vigoureux appel à l’arrêt des violences.
Exigeons de nos élus une obligation de résultats pour un avenir partagé de paix et de concorde, de fraternité perdue et retrouvée.