Écologie, climat et foi : où en sont les protestants ?

Créé au sein de l’EPUdF en 2009, dans la dynamique des propositions du COE pour le Temps pour la création, le réseau « Bible et Création » a produit au cours des années écoulées de nombreuses contributions à l’élaboration de l’éco-théologie francophone (articles, livres, conférences…) mais aussi des outils pour les églises locales : le réseau a notamment initié la dynamique du label œcuménique « Église verte ».

Suite à la décision synodale de 2021 « Écologie : quelle(s) conversion(s) ? », le Conseil national a confié à ce réseau la charge d’effectuer une veille, de produire des ressources pour les paroisses et églises locales, de promouvoir Église verte et le Temps pour la création, d’appuyer le réseau jeunesse et les commissions catéchétiques, et de représenter l’Église au sein de la commission « Écologie et Justice climatique » de la FPF comme dans différents réseaux chrétiens ou interreligieux.

Depuis septembre 2023, ce réseau est désormais commun à l’UEPAL et à l’EPUdF et se dote d’un nouveau nom : « Espérer pour le vivant ». Son travail reste bien sûr ancré dans les sources bibliques, mais se place plus explicitement dans la perspective de l’espérance chrétienne pour la création. Le réseau organise des rencontres en visioconférence sur des sujets variés, théologiques (au sens large) ou pratiques, et se réunit un week-end par an pour des échanges, une conférence-débat, des ateliers de travail, et des temps de prière et de célébration.

La prochaine rencontre aura lieu à Paris les 21-22 octobre 2023. À cette occasion, une conférence-débat ouverte à tous est organisée à l’Institut protestant de théologie samedi 21 octobre à 19 h sur le thème : « Écologie, climat, foi : où en sont les protestants ? » Nous nous demanderons si les prises de position institutionnelles ont favorisé une appropriation de ces enjeux par les membres des Églises et discuterons des principaux freins à la conversion écologique. Peut-on et doit-on « re-théologiser » voire « re-protestantiser » le débat ? Bref, où en sont les protestants sur ce sujet ?