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Quelques notes pour aider à la compréhension du texte
Ce texte est perçu comme une exhortation à la mission. Après le départ de Jésus les disciples séparés de leur Seigneur se trouvent désormais en charge de l’Évangélisation du monde. Si le récit se situe encore du vivant de Jésus, il est clair qu’il est destiné à la première génération des chrétiens par l’auteur de l’Évangile. Il s’adresse aussi à notre génération qui doit ressentir, elle aussi l’appel à poursuivre l’œuvre de Jésus qui absent, physiquement du milieu de nous, nous accompagne par son esprit.C’est la notion de joie qui domine ce texte. Cependant des paroles de menace et des malédictions prononcées sur les gens et sur les villes cassent cette ambiance que le texte essaye de donner. Dans ce contexte on voit mal comment on peut mettre en pratique l’enseignement qui en découle, c’est un des défis du texte.On prendra soin de lire en parallèle de ce texte, celui qui relate l’envoi des douze au chapitre 9/1-15, ainsi que Marc 6/7-11 et Matthieu 10/5-14.
Seul Luc distingue l’envoi des douze et l’envoi des soixante-douze. Le texte de Luc qui nous intéresse se situe entre le récit de la traversée de la Samarie où la petite troupe des disciples ainsi que Jésus fut mal reçu et le discours sur les petits enfants suivi de la parabole du « bon samaritain » L’essentiel du texte est constitué par un discours de Jésus composé de préceptes suivis de malédictions et conclu par une exaltation prophétique de la fin des temps.
Nous n’avons aucun récit de l’action des disciples, si non le verset 17 exprimant leur joie et l’exaltation qu’ils éprouvent en constatant que leur entreprise a réussi. Ils étaient soixante-dix ou plutôt soixante-douze à partir. Ce chiffre a une valeur symbolique qui désigne l’universalité du nombre des envoyés. Il désigne sans doute plus précisément le nombre des nations connues en Israël. Cette indication semble nous dire que la mission des envoyés est destinée aux nations, à la différence de la mission des douze qui est réservée à Israël. A la différence de Évangile de Marc dont l’auteur s’inspire et de celui de Matthieu, Luc n’a pas combiné les deux missions, celle des douze et des soixante-douze. Il en en a même rajouté une autre en Samarie Luc 9/52 qui s’est terminée par un échec.
Dans le texte concernant les douze, les apôtres sont nommés, c’est dire qu’ils forment déjà dans la pensée de l’Évangéliste un groupe distinct des disciples qui ne sont pas nommés parce qu’ils représentent l’ensemble des convertis qui sont tous destinés à devenir des missionnaires. Si on compare les préceptes donnés par Jésus dans les deux missions on trouvera quelques différences. Ainsi les apôtres ne sont pas interdits de sandales à la différence des disciples, par contre, comme dans Évangile de Matthieu les disciples ne sont pas interdits de bâtons. Mais il ne faut pas chercher d’autres explications à ces différences que dans la différence entre les sources dont s’inspire Luc.
Par contre le fait de ne saluer personne pose un vrai problème qui met les disciples en rupture avec les traditions de politesse orientale. On y a vu l’interdiction de perdre son temps en vaines formules de courtoisie qui les détourneraient de leur mission..C’est la malédiction sur les villes, en particulier sur Chorzin et Bethsaïda qui nous interpelle car elles sont jugées plus durement que Sodome dont l’histoire est connue et Tyr et Sidon qui sont des villes païennes. Les villes juives n’ont donc pas d’excuses parce que la bonne parole a été prêchée au milieu d’elles et elles ne l’ont pas reçue. On sent l’émotion de Jésus à propos de Capernaüm, ville où il a vécu, car elle a encore moins d’excuses que les autres de ne pas s’être convertie quand il prêchait dans ses rues. La malédiction des villes n’implique cependant pas ici la malédiction des personnes contre lesquels les signes de rejets se réduisent à secouer la poussière des pieds. Ce geste a une portée bien réduite par rapport à la malédiction des villes.
Au verset 16, nous avons la conclusion de Jésus sur la mission. Cette conclusion a une portée universelle, elle est donc valable aussi pour nous. Elle nous dit que c’est Dieu qui envoie, que c’est Jésus qui est son intermédiaire et que ce sont les missionnaires qui agissent, si bien que le rejet des missionnaires entraîne celui de Jésus qui entraîne celui de Dieu. Mais ce constat n’atténue pas la joie dont il est fait état. C’est dire l’aspect positif de l’entreprise.On n’a aucun détail sur la mission en elle-même, mais le texte insiste sur la joie des missionnaires et on comprend que le succès de leur mission atténue l’impact du rôle de Satan sur le monde.La défaite de Satan a pour conséquence de donner pouvoir aux missionnaires sur les serpents et les démons. C’est le début de l’accomplissement de la vision eschatologique de Jésus. Ainsi par le ministère de Jésus et de celui de son Église, la victoire sur le mal est en train de s’accomplir. Il s’agit maintenant pour le prédicateur de traduire cette espérance en termes actuels et de se dégager du langage mythique dont s’est servi Évangéliste Il s’agit de faire ressortir de ce passage une pensée cohérente pour notre temps.
Sur les routes qui le mènent de Samarie à Jérusalem, Jésus offre à ses amis, un exercice pratique, grandeur nature sur le thème de Évangélisation Ils viennent tous ensemble d’essuyer un échec en traversant la Samarie où ils ne furent pas accueillis comme ils espéraient. D’autres déboires les attendent dans la Ville sainte. Le poids de l’échec apparent pèse encore sur eux. Il est sans doute susceptible d’émousser leurs velléités de partir à la conquête du monde. Pourtant Jésus ne leur accorde aucun repos et les remet immédiatement au travail.
Forts de l’expérience passée où Jésus leur a interdit d’imposer leurs idées par la force, ils sont maintenant livrés à eux-mêmes avec pour seule arme leur propre faiblesse qui leur servira de force de conviction. Quoi qu’il en soit, le récit pétille de joie et d’espérance. Jésus s’est mis lui-même en retrait de l’exercice. Il ne les accompagne pas, mais du lieu où il se tient, il anticipe ce qu’ils vont vivre et participe à leur expérience. Il sait déjà qu’ils vont rencontrer des revers et qu’ils vont être confrontés à des obstacles auxquels ils ne s’attendent pas. Mais il sait déjà par avance que leur entreprise sera couronnée de succès. Ils se retrouvent déjà sur le terrain de l’évangélisation, dans des conditions semblables à celles qu’ils connaîtront dans quelques temps après que le Seigneur ait été emporté par la mort.
Bien que ressuscité il sera effacé à leurs yeux par l’ascension, mais restera présent et actif par l’action du Saint Esprit. C’est ainsi qu’est Église aujourd’hui. Elle est pleine de projets audacieux, remplie de bonnes intentions, mais se trouve terriblement seule et démunie pour réaliser les projets que lui inspire le saint Esprit.
Déjà nous entendons dans ce texte toutes les exhortations que nous ne cessons de nous adresser à nous-mêmes pour nous encourager : « la moisson du monde est grande, mais il y a peu d’ouvriers ». Depuis, cette formule est devenue constitutive de la mission de Église. Comment pourrait-il en être autrement ?
Le projet reste audacieux, il s’agit d’apporter au monde les éléments que Dieu nous inspire pour améliorer son fonctionnement et le rendre conforme aux projets de Dieu. Il s’agit d’aller vers les hommes, avec la bénédiction du Seigneur, et de les inviter à changer leurs manières de se comporter.Les propos sont révolutionnaires. Ils ont une teneur sociale évidente, comme si Dieu donnait priorité aux préceptes sociaux avant de donner priorité aux préceptes religieux et moraux. Il s’agit en priorité d’inviter les plus privilégiés à partager leur abondance, mais il s’agit aussi de dire aux autres qu’ils ont à partager le peu qu’ils ont. Même si de tels propos sont frappés au coin du bon sens, ils ne séduiront personne. Si on rajoute à une telle invitation que Dieu les rendra heureux s’ils mettent ses préceptes en pratique, ils peuvent se demander qui acceptera cette nouvelle approche de la religion ?
Même la théologie de la grâce si chère aux Églises de la réforme n’y trouve pas son compte.Les disciples savent par avance que de tels propos n’ont aucune chance d’être attractifs pour les masses laborieuses et qu’ils auront du mal à s’imposer. Pourtant, ils feront école et c’est sur ce principe de fraternité que s’édifiera Église. Ce ne sera pas facile.
Le livre des Actes ne nous raconte-t-il pas les difficultés que les chrétiens éprouvent à vivre en communauté au début de leur existence en église ? Les lettres de Paul nous racontent aussi que l’apôtre a été obligé de rappeler à l’ordre ceux qui ne se comportaient pas de manière fraternelle. Jésus a prévenu les missionnaires débutants en leur disant que leurs propos seraient mal reçus. Même si ça leur fait du bien de secouer la poussière de leur pieds sur le pas de la porte des récalcitrants. Ils déclencheront malgré-tout des réactions qui mettront leur vie en péril .Pour être crédible, leur attitude ne devra pas être ostentatoire. Ils n’auront donc pas besoin de bourse, ni de chaussures de rechange. Ils n’afficheront pas non plus une politesse de façade, qui les rendrait acceptables. Il ne s’agit pas de changer la teneur de leur discours en fonction de ceux qui les écoutent. Le discours de la vérité qu’ils doivent tenir c’est celui qu’ils ont reçu dans Évangile que Jésus leur a enseigné: c’est celui de l’amour du prochain, c’est celui de la justice et de la paix, la paix qui vient de Dieu et qu’il destine à tous les hommes.
La paix selon Jésus consiste à entrer dans un projet qui mette les hommes en harmonie avec Dieu tel que Jésus l’a enseigné. C’est avec de tels principes que se construira le Royaume que Dieu se propose d’édifier en collaboration avec les hommes. Si telle était la mission des 72 telle est encore la mission de Église qui a pour tâche de prolonger à l’infini les enseignements de Jésus. Sans se confondre avec les actions humanitaires qui se pratiquent dans le monde, elle y participe cependant. Elle s’efforce d’y rendre évidents les préceptes de partage, d’amour et fraternité qu’elle a reçu de son Seigneur. Malgré des déboires apparents nous dit le texte, cela marche quand même, si bien qu’une telle attitude est porteuse d’espérance. Aujourd’hui, dans des pays comme le nôtre, les églises ont parfois l’impression que leur impact sur la société s’affaiblit. Elles ont l’impression qu’elles ne jouent plus de rôle significatif auprès de leurs concitoyens qui trouvent ailleurs que dans leurs rangs les justificatifs de leurs action. Les plus actifs en leur sein ont envie de baisser les bras et de se réfugier dans la piété individuelle plus propice à sauver les âmes, croient-ils.
En fait si Jésus nous envoie vers les autres, c’est pour les aider à se libérer de ce qui les oppresse. Il s’agit de la faim, la soif, la malnutrition, la maladie, l’injustice. Ils n’ont a pas à se sentir déchargés de ces tâches, même si d’autres les exercent avec eux et participent ainsi à donner de l’espérance au monde. L’espérance consiste à engager sa vie dans un processus porteur d’avenir. Et Dieu seul connaît les clés de l’avenir et peut nous aider à l’ouvrir à tous ceux qui désespèrent de leur propre vie. C’est une évidence de dire qu’aujourd’hui les hommes sont en manque d’espérance, et c’est aujourd’hui une chose vraiment porteuse d’avenir de leur dire que l’espérance est devant eux.L’esprit de Dieu qui n’a jamais cessé de souffler sur nos communautés tient en réserve pour nous des trésors d’espérance que nous devons partager avec ceux qui n’en ont plus. C’est la qualité de la vie vers laquelle notre foi nous entraîne qui est signe d’espérance. Dieu nous donne de l’appétit pour la vie, car c’est une valeur qui lui appartient. C’est cette valeur là que nous devons partager avec les autres pour qu’ensemble nous continuions la construction d’une société où il fait bon vivre et espérer. Pourtant, si nous revenons à notre texte, nous y entendons de la part de Jésus des propos menaçants à l’égard des villes qui ont reçu le message de Évangile et qui n’en ont pas tenu compte. Ces invectives nous troublent parce qu’elles sont en décalage par rapport à l’espérance que nous avons cru entendre de la part de Jésus.Il ne faut sans doute pas les prendre comme des menaces, et encore moins comme des jugements qui nous soulageraient face à nos échecs. Il s’agit avant tout des conséquences que produira le non-respect de Évangile.
Si l’avenir du monde ne peut se construire que sur l’espérance que Dieu transmet aux hommes dans les termes où nous l’avons dit, il est clair qu’il ira à sa perte s’il ne sait pas vivre de l’espérance que Dieu lui donne, car sa perte entraînerait la nôtre. Il nous faut faire confiance aux efforts conjugués du saint Esprit et de la sagesse humaine pour que l’amour de Dieu réussisse à adoucir la dureté des cœurs humains et à permettre à l’espérance d’éclairer leur avenir.Dieu nous fait donc confiance pour apporter aux autres ce qui leur permettra de vivre de la vie que Dieu leur donne. Église, par la grâce de Dieu est donc porteuse de notre avenir et de l’avenir du monde.
Le soleil à peine levé, on perçoit déjà qu’une immense bonté habite le monde,
C’est un cadeau du ciel pour tous ceux qui croient.
Ainsi, Dieu en s’offrant à nous se propose de tous nous aimer.
Sa tendresse prend forme dans l’accueil qu’il nous réserve ce matin.
C’est comme un rayon divin qui descend jusqu’à nous.
Sa présence paternelle envahit alors tout notre espace.
Et nos émotions portent en elles comme la marque de son affection maternelle.
En prenant place parmi nous, Dieu devient l’un des nôtres.
Et notre famille devient la sienne.
Loi ou volonté de Dieu
« Écoute, Je suis le Seigneur ton Dieu »
C’est par ces mots que le Tout Autre se présente à son peuple rassemblé au pied de la montagne. Dieu s’engage à accompagner les hommes tout au long de leur histoire à travers tous leurs déserts, qu’ils soient faits de pierraille ou de sécheresse spirituelle.Il les assure de sa fidélité et leur promet de ne jamais les abandonner. C’est lui qui a inspiré les prophètes qui les ont guidés au temps de la prospérité et c’est lui aussi qui a marché avec eux sur les chemins de l’exil au temps de l’adversité. C’est parce que Dieu manifeste sa fidélité aux hommes en toute circonstance qu’il attend d’eux la même fidélité.Il compte sur nous pour manifester notre amour à tous les hommes qui croisent notre route. Il espère que nous ferons passer leur intérêt avant le nôtre et que nous nous comporterons de telle sorte que la vie de notre prochain nous apparaisse comme plus précieuse que la nôtre. C’est ainsi que Jésus Christ a agi pour nous, et c’est ainsi, que nous aussi nous manifesterons notre amour pour Dieu.
Prière de repentance, Confession des péchés
Notre âme s’ouvre à ton esprit, comme fleur au soleil. Nous nous laissons lentement pénétrer par toi, et tout se transforme à l’intérieur de notre être. Nos pensées s’ajustent aux tiennes, Et nous éprouvons de la tendresse pour tout ce qui nous entoure.
La nature prend un air de fête quand c’est toi qui l’habite. Le monde est transfiguré par ta présence. Pourquoi n’en est-il pas toujours ainsi ?Pourquoi faut-il que notre mauvais penchant prenne le dessus ? Nous ne le savons pas vraiment, Mais nous savons que si nous te laissons faire tout peut aller mieux en nous.
Notre désir le plus profond, c’est que tu prennes le dessus sur nos mauvaises pensées, et que tu corriges en nous tout ce qui va de travers. Prends chacun de nous par la main, pour orienter nos pas dans des directions qui te plaisent. Nous avançons désormais en ta compagnie sur une terre qui se trouve transformée, parce que déjà tu transformes les choses en nous.
Il n’y a pas de désert assez aride pour que Dieu n’y pénètre et pour que l’eau vive de son esprit n’y vienne désaltérer celui ou celle qui se dessèche.Dieu tend la main à quiconque l’appelle. Il soutient celui ou celle qui perd pied et se tient sur le chemin de chacun de nous pour y semer l’espérance.C’est alors notre bonheur de nous laisser habiter par lui pour qu’il transforme notre vie.
Prière avant les lectures
N’est-il pas merveilleux que Dieu ait décidé que par la voix des humains, les mots écrits dans la Bible pouvaient devenir sa Parole ?
C’est le miracle qui est accompli par le saint Esprit toutes les fois que l’un ou l’autre des membres de la communauté humaine ouvre le Livre et en lit les textes. Seigneur, permet que ce miracle puisse encore, aujourd’hui se produire parmi-nous et pour nous. Amen
Confession de foi
Seigneur, nous croyons que la vérité est contenue dans les Écritures d’où tu as fait jaillir l’espérance qui donne vie à notre foi.
Nous croyons que Jésus de Nazareth a été cloué sur une croix pour avoir proclamé cette vérité. Il ne fut pas retenu dans la mort, mais avec lui la vie a surgi de la tombe.Jésus parlait en ton nom et te reconnaissait comme son Père. A la suite de Moïse et des prophètes, il a proclamé ton nom en toute liberté.
Pour lui, l’espérance habitait l’avenir et le pardon prenait le pas sur le jugement.
Nous reconnaissons en lui, le Seigneur de notre vie, car il a fécondé la terre par sa présence et y a répandu ton amour, c’est ainsi qu’il a fait de tous les hommes ses frères.
Par l’Esprit saint qu’il répand sur le monde il poursuit avec eux ton œuvre créatrice.
De l’Évangile qui a gardé son enseignement, nous retenons l’image qu’il a donnée de toi. Il te présentait comme celui qui libère aussi bien la nature encore engluée dans le chaos que tous les hommes opprimés. Il voyait en toi le pourvoyeur de toute vie.
Nous continuons à croire que tu agis encore dans ce monde par l’action des hommes qui agissent sous l’action de ton Esprit. Ils prolongent ainsi ta création en s’attachant à combattre toutes les oppressions et à faire œuvre de vie là où la mort prétend triompher.
Intercession
Ce temps de prière que nous vivons comme une conversation intime avec toi, nous permet de rejoindre tous les humains de cette terre qui se sentent oubliés. Nous ne pouvons tous les nommer devant toi tant ils sont nombreux, pourtant beaucoup s’accrochent à de fragiles espérances qu’ils mettent en toi, mais les voies du ciel semblent fermées pour eux et ils ne perçoivent aucun signe de toi. Ils savent que les bonnes réponses viennent des hommes et des femmes de bonne volonté qui prennent à cœur leur situation dans de nombreuses associations qui restent encore insuffisamment nombreuses.
Nous nous sentons coupables de vivre dans un monde rempli d’injustices. Parmi elles il y en a qui sont totalement insupportables et nous ne pouvons les tolérer plus longtemps.
Nous te demandons de mobiliser toutes les forces humaines possibles pour qu’elles mettent toute leur bonne volonté au service de la cause de tous les enfants qui dans bien des pays sont en danger de mort, menacés aussi bien par la maladie que par la guerre qui les enrôle comme soldat. L’analphabétisme et la famine, sans les tuer les empêchent de s’ouvrir vers un avenir acceptable.
Nous ne supportons plus de vivre dans un monde divisé en deux, où la moitié, constituée de nantis reste indifférente à l’autre moitié privée des ressources indispensables à l’existence. C’est pour cela que nous t’adressons notre prière afin que dans les rangs des plus favorisés on accueille avec intérêt la notion de partage pour qu’elle ouvre un chemin d’espérance. Nous savons qu’il appartient à l’humanité elle-même de résoudre ses propres problèmes, mais nous savons aussi que rien ne se fera si les hommes n’accueillent ton Esprit qui doit les inspirer pour transformer leur âme et les convertir à la cause de leur prochain dont l’avenir a encore la couleur du désespoir.
Thématique :Evangélisation/ Royaume de Dieu/Mission
Évanglisation,/Construction du Royaume/Construction de l’Église/Mission de l’Église