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Noël

Notes bibliques

Nous voici en face du cantique de Marie, en ce jour de Noël. Beaucoup considérerons que ce n’est pas habituel et préférerons les récits classiques de la naissance de Jésus ou le prologue de l’Évangile de Jean. Il faut aussi remarquer que les protestants sont souvent encore assez mal à l’aise avec un texte qui place apparemment Marie au centre et non Jésus. Le cantique de Marie, est un chant d’action de grâce que Luc place dans la bouche de Marie après que sa cousine Elizabeth l’ait accueillie. Il s’agit d’un poème qui a inspiré les commentateurs. Luther aussi nous a livré un remarquable commentaire de ce texte, qui est et demeure un des plus beaux poèmes bibliques chrétiens.

L’Évangile selon Luc nous propose un peu plus loin dans le texte un autre poème comme celui de Zacharie qui est très marqué par la spiritualité du judaïsme et qui ressemble à un psaume. On a souvent mis en parallèle le texte du premier livre de Samuel 2, 1 à 10 qui est tout entier tourné vers le Dieu qui accomplit le miracle impossible et insiste sur l’intervention mystérieuse du Seigneur. Le texte de Samuel insiste déjà sur le renversement des valeurs, un thème cher à Luc dans tout son évangile. Dieu renverse les puissants et fait grâce aux humbles. Mais le rédacteur du texte du cantique de Marie emprunte aussi de nombreux éléments au premier testament et aux Psaumes de Salomon. Pour ce qui est de l’Ancien Testament :

  • Le verset 49 fait penser au Psaume 111, verset 9
  • Le verset 50 évoque le Psaume 103 aux versets 13 et 17
  • Le verset 51 trouve deux références en 2 Samuel 22, 28 et au Psaume 89 verset 11
  • Le verset 52 n’est pas sans évoquer le livre de Job en 5, 12 et 12, 19
  • Le verset 53 fait penser à I Samuel 2, 5 et au Psaume 107, 9
  • Le verset 54 évoque le Psaume 98, 3 et Esaïe 41, 8
  • Le verset 55 peut faire penser à Genèse 17, 7 et 22,17

On retrouve aussi beaucoup de convergences avec les Psaumes de Salomon les thématiques du contraste entre riches et pauvres de la compassion de Dieu, du fait qu’il vient en aide, qu’il manifeste sa force. Tous ces thèmes sont évoqués en différents psaumes, ici le cantique de Marie les regroupe en quelques lignes. Sorte de synthèse de ces enseignements.

Il est possible aussi de mettre ce texte en parallèle avec l’hymne d’Exode 15. Chant de louange d’Israël après le passage de la mer Rouge. Le cantique est composé de plusieurs strophes. La première (46 à 49) présente Marie, la fille de Nazareth, servante du Seigneur, petite et humble. La strophe suivante 50 à 53 parle de la miséricorde de Dieu, envers ceux qui le craignent les humbles, les petits, les affamés, Dieu vient combler de sa présence les laissés pour compte et repousse les riches. Cette action de Dieu touche le peuple d’Israël ( versets 54 et 55). Dieu accomplit encore ses promesses et n’a pas oublié le petit peuple les « anawim ». La thématique centrale est bien celle du renversement des valeurs. Dieu vient renverser la grandeur humaine, l’orgueil, le pouvoir, la richesse, tout cela est détruit ; Dieu ne parle qu’a ceux qui se reconnaissent humbles et affamés.Le Cantique de Marie est donc un hymne, un psaume de louange, c’est une louange individuelle qui invite la communauté croyante à se joindre à elle pour rendre grâce à Dieu. Dieu est le sujet de toutes les louanges. Les verbes employés s’adressent à lui. Ce sont ses actes et ses paroles qui sont soulignées et glorifiées. Cet hymne peut inspirer une prédication orientée vers le rappel des actes de Dieu dans la passé, comment il s’est sans cesse souvenu de son peuple. Il peut aussi servir de base à l’évocation des temps eschatologiques. Ici quelque chose de nouveau et de radical se met en place s’accomplit parmi, les hommes et est tout entier tourné vers demain vers l’avenir un changement radical en en marche. Le projet de Dieu est en marche, rien ne l’arrêtera.Marie se rend chez sa cousine, Joseph n’occupe aucun rôle dans cette tradition. Elle se met en route comme Dieu met en route son plan. Il est à noter que quelques manuscrits latins ne placent pas le magnificat dans la bouche de Marie mais dans celle de sa cousine Elizabeth. En acceptant ces deux possibilités il est possible de se demander si Marie est celle qui prononce, celle qui annonce, ou celle qui interprète la Parole ?

Alors ne sommes nous pas invités à reconnaître la grandeur de Dieu parce qu’il annonce et accompli quelque chose de nouveau ou parce qu’il nous aide à discerner dans ces paroles qu’il est à l’œuvre sans cesse et veille pour accomplir son projet de salut ?

Marie veut louer la grandeur de Dieu, en grec le verbe utilisé signifie rendre grand. Il est utilisé dans le sens de célébrer. Il est employé par quelqu’un d’inférieur qui rend honneur à quelqu’un qui lui est supérieur et qui a de nombreux mérites.Il s’agit ici d’exalter les grandeurs de Dieu, son œuvre, ses actions, Le verset 47 insiste sur ce qui occasionne la joie de Marie notamment l’action de Dieu qui sauve. On pourrait traduire Dieu qui me sauve me remplit de joie. Le cœur de Marie est plein de joie car elle est sauvée. Dieu a jeté sur elle son regard.Dieu est appelé sauveur…Sauvé, Sauveur se réfèrent dans notre texte à l’idée de préserver du malheur du danger de la maladie.

Le texte ne semble pas faire état d’un processus mais de l’œuvre accomplie par Dieu. Ainsi Dieu a procuré la sécurité et le bonheur à celle qui en était privée. Non seulement Dieu secoure, délivre du danger, guérit, mais il provoque un nouvel état de vie. Il remplit de sa présence, il rend l’esprit heureux. Le verset 48 insiste lui sur le regard de Dieu, anthropomorphisme intéressant. Dieu voit, Dieu sait ; mais il n’est pas seulement spectateur, il analyse et intervient. On pourrait évoquer ici le texte de l’Exode ou Dieu descend à la rencontre de Moïse et lui dit : « j’ai vu la misère de mon peuple ».Dieu a regardé l’abaissement de sa servante, c’est un regard actif. Il va changer la situation de Marie et il a le pouvoir de le faire. L’idée selon laquelle il a bien voulu abaisser son regard indique la souveraineté de Dieu, un Dieu bienveillant. Dieu pose sur Marie son regard comme il poserait sa main. Dieu agit en sa faveur. Il a le souci de ceux qui l’invoquent. Il pense à eux. Au-delà de Marie c’est à Israël et à l’Église qu’il s’adresse. Dieu s’abaisse pour rencontrer les humbles, mais qui sont-ils ?

  • Ceux qui font preuve d’humilité
  • Mais aussi ceux que l’on maintient socialement dans une attitude de dénuement et que l’on méprise.

Dieu a été bon envers Marie la servante donc la femme d’humble condition et dont le cœur est humble. Assez humble pour faire confiance à celui qui lui a parlé. Les humains la déclareront pour toujours bienheureuse. Il ne faut pas voir dans cette affirmation l’annonce d’un développement postérieur de la théologie mariale. Il est préférable de rester dans le cadre du texte et de considérer que l’humilité de cœur et de condition est le chemin par lequel Dieu est devenu proche de Marie. Cette double humilité ouvre à une autre vie, Ce qui arrive à Marie (non pas de mettre Jésus au monde) mais de croire à la parole et d’accueillir l’œuvre de Dieu est ce qui doit devenir le chemin de tout croyant. Dieu le puissant à jeté les yeux sur la bassesse de sa servante ! Dieu ici le puissant, préférable à Tout puissant dans la traduction, est celui qui à le pouvoir sur tout ce qui existe, il agit avec puissance pour que les choses changent. Il provoque, il cause, il fait en sorte que de grandes choses arrivent. Ici encore on peut penser aux miracles relatés de l’Exode mais il ne faut pas oublier qu’il y a ici en plus une dimension individuelle. Dieu rencontre et touche la vie de Marie. Il l’a grandement aidée par ses œuvres. Ainsi Dieu aura toujours pitié de (verset 50) de ceux qui le craignent ! Nous avons déjà mentionné l’utilisation ici du Psaume 103, 17 qui insiste sur l’intervention de Dieu dans le temps sur son action favorable. Dieu montre toujours sa pitié, elle ne cesse jamais, il donne à ceux qui le craignent. La pitié n’est pas un vague sentiment de sympathie mais la volonté d’aider, une action en faveur de celui qui en est l’objet. L’émotion de Dieu prend place à coté de l’émotion de Marie. La pitié consiste à montrer de la bonté pour ceux qui en sont l’objet. Les actions de Dieu sont ici nombreuses :

  • Il a mis en déroute, il a fait fuir, il a montré sa puissance, par sa force
  • Les hommes au cœur orgueilleux sont confondus.
  • Dieu renverse les puissants
  • Donne une place élevée aux humbles
  • Accorde ses biens en abondance
  • Renvoie les mains vides ou sans rien d’autre que leurs mains.

Dieu se souvient il le dit et charge quelqu’un de le proclamer. Mais en plus Dieu agit pour le montrer. Le Magnificat dit aussi cela Dieu manifeste toujours sa bonté et n’a pas oublié de la faire. 

 

Prédication

Le jour de Noël il est fréquent de commenter les récits de la naissance de Jésus, alors la tradition nous conduit naturellement au texte de l’évangile selon Luc avec ses anges, ses témoins ici naît l’enfant Divin.

En d’autres occasions c’est vers Matthieu que nous nous tournons avec la perplexité de Joseph, ces récits tentent de nous expliquer avec des mots d’hier l’inexplicable. Ces récits sont certes beaucoup plus sobres que ceux des apocryphes, de ces nombreux évangiles de l’enfance qui nous bercent de merveilleux. Nous aurions encore pu nous réfugier, si les textes, de Luc et de Matthieu, nous laissent pantois dans le prologue de l’Évangile selon Jean. Cette année pourtant nous emprunterons une autre voie celle de ce texte du magnificat. Nous donnons la parole à Marie qui nous partage sa joie et qui nous dit combien elle est heureuse parce que le Puissant a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Intoxiqués que nous sommes par Noël et son cortège de cadeaux de boules, de chocolats d’alcools de foie gras et des babioles inutiles nous ne savons plus ce qu’est Noël. Nos vitrines sont pleines d’objets beaux et chers qui fascinent les yeux quelques instants. Il n’est pas simple aujourd’hui de nous arrêter et de prendre le temps de comprendre d’entendre de redécouvrir le message de Noël.

 

Marie de Nazareth n’a jamais vécu Noël mais elle a vécu une rencontre inoubliable avec le Dieu Puissant. En ces jours de fêtes ne pourront nous pas prendre le temps de laisser à Marie le soin de nous parler. Les protestants sont souvent exagérément fâchés avec Marie ; celle qui nous parle ici c’est la jeune femme des évangiles.Et elle nous dit plusieurs choses intéressantes :D’abord : « il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante » ou sur l’abaissement de sa servante. Ainsi de la même manière Dieu pose son regard sur nous. Marie simple femme de Nazareth a su croire que Dieu avait abaissé son regard sur elle.

Nous nous demandons parfois si Dieu voit ? si Dieu pense, s’il émet un jugement sur nos actions, s’il se soucie encore de notre monde ou règnent injustice organisée, désordre et violence. Marie, elle, rencontre Dieu par le dialogue avec l’ange et elle sait que Dieu s ‘intéresse à elle et à ses frères à son peuple. Ce que l’Ange lui a dit ne la concerne pas elle seulement mais son peuple et le monde entier.

Dans notre monde il y a beaucoup de malheurs, des chômeurs, des malades incurables, des mourants, des hommes et femmes sacrifiés à la mort, des laissés pour compte des chercheurs de Paix qui ne la trouvent pas.

Nous tentons de combattre ces maux. D’autres promettent la délivrance miraculeuse si l’on accepte de croire d’une certaine manière bien cadrée. Ici Dieu promet à Marie qu’il va venir s’installer au creux de notre misère humaine et que ceux avec qui il fera route ne verront plus leur condition de la même manière. Des chercheurs du salut, des hommes et femmes qui voudraient être arrachés à ce qu’ils vivent il y en a partout dans notre monde. Dans notre histoire après sa rencontre avec l’ange, Marie restera l’humble femme de Nazareth mais son cœur, son regard sur la vie, sur le monde, sur Dieu, ne sera plus le même. Son existence paisible cachée humble sera portée par la joie.

Dans ce qu’il fait et dit avec Marie Dieu ne se révèle pas comme le Dieu du passé mais comme le Dieu qui ouvre à l’avenir ; qui crée un avenir nouveau et qui ressuscite l’espérance. Pour nous chrétiens, qui avons entendu tant de fois l’évangile de Noël et qui avons si souvent proclamé dans le temps de l’avent la venue de Dieu, il est important de nous souvenir que Dieu tient ses promesses il vient et désire sans cesse renouveler nos, existences par sa présence active et dynamique. Le Salut promis et montré à Marie n’est pas une parole du passé mais l’œuvre de Dieu aujourd’hui. Marie découvre que le Dieu qui vient à sa rencontre et à la notre est le Dieu Tout Puissant, je pense qu’il est préférable de parler du Dieu Puissant. Cette nuance est importante Marie ne rencontre pas le Dieu qui terrorise, un Dieu qui impose sa présence et ses bénédictions à des humains privés de liberté et de choix. Le dieu qui vient s’annoncer à Marie et se manifester est un compagnon de route bienveillant, proche qui désire orienter nos vies vers le bonheur. Le bonheur n’a rien à voir avec la richesse matérielle .Le bonheur de Noël c’est le regard que l’on porte sur les autres comme Dieu le porte sur nous. C’est le partage de ce que nous avons, une parole, une aide, un secours, l’attention, la bienveillance et ces choses là dans un monde ou chacun est tenté de se replier derrière sa propre réussite et ses propres intérêts sont une richesse et une bénédiction sans égales. Dans le rapport que Dieu établit avec Marie, il révèle qu’il désire habiter au cœur de notre humanité et non faire de l’homme une marionnette entre les mains d’un Dieu. Dieu désire nous accompagner dans l’accomplissement de notre histoire. Il réjouit Marie parce qu’elle comprend sa générosité et sa volonté de nous faire découvrir l’abondance des richesses cachées et insoupçonnées enfouies au sein de chaque homme.Le Dieu puissant vient écarter ébranler nos conceptions erronées. Non il ne sera jamais un Dieu qui surveille tout un Dieu qui juge en dominateur, un Dieu qui fait à notre place. Il se révèle comme celui qui veut nous faire confiance et fait avec nous. Marie comprend ici ce que Jésus, non plus enfant, mais homme de Nazareth viendra nous partager.

En ce jour de noël nous sommes réunis pour célébrer, chanter, partager et dire notre volonté d’accueillir et de suivre Jésus-Christ lumière de Dieu que l’Avent nous avait promis. Nous pouvons recevoir comme une prophétie les paroles de Marie. Il a jeté les yeux sur sa servante. Il a jeté les yeux sur tout homme ou femme.L’Évangile de Noël est une annonce libératrice. Aujourd’hui dans notre monde Dieu nous invite à le confesser publiquement par nos actes par nos paroles par nos engagements et à nous réjouir car il fait route avec nous ; sa lumière peut guider notre route.Noël ne peut se réduire à être pour nous une trêve pendant laquelle on accueillera les sans logis, les sans papiers, les sans voix pour les renvoyer demain à vide les yeux pleins d’illusions.Vivre Noël c’est comme Dieu jeter un regard sur ce qui se passe autour de nous.

 

Renvoyer libre les opprimés, écouter accompagner les malades. C’est vouloir encore et toujours lutter contre ce qui défigure l’homme l’avilit le rend ténèbres alors que Noël est par excellence la joie de la lumière de Dieu qui vient habiter parmi nous. Notre société est marquée par la crainte. Peur de perdre son travail peur des étrangers, peur de la maladie. Mais tout cela est encore amplifié par nos égoïsmes.

La bonne nouvelle se résume ainsi : Dieu vient nous libérer, il renverse ce qui nous tient puissamment esclave et nous donne les moyens de construire un monde plus juste. Cela commence par de petits gestes, de petites actions secrètes et invisibles peut-être comme la naissance du Fils de Marie un jour à Bethléem.

Dans son existence troublée, Marie va trouver la Paix, ce don de Dieu incomparable. Marie donnera naissance à Jésus, mais dans cette rencontre intime elle a rencontré Dieu. Désormais elle sait qui il est. Dieu a frappé à sa porte et elle a su ouvrir comme il nous appartient de le faire tous.

Marie prend conscience de l’œuvre de Salut de Dieu. Aujourd’hui encore Dieu veut se révéler à nous et Jésus vient parmi nous. Il ne s’agit pas d’un conte qui date d’y a 2000 ans. Dieu veut naître dans notre vie intérieure, renaître dans notre histoire, dans nos villes dans nos familles dans notre vie sociale, dans notre société. Il frappe à notre porte comme il l’a fait humblement chez la plus humble servante de Nazareth. Il frappe par amour, il nous sollicite par tout ce qui en nous révèle une attente. il est là lorsque le dégoût nous gagne, il est encore là quand nous éprouvons le sentiment du vide, lorsque nous avons l’impression que tout ce que nous vivons est superficiel, incohérent. Il est encore là et surtout là quand nous nous interrogeons sur nos fautes commises et nos erreurs. Mais il n’est pas là pour juger mais nous proposer sa lumière, il nous donne ses yeux pour voir et comprendre que nous avons un avenir placés sous sa bienveillance.

Maintenant si vous avez soif de pardon, de limpidité, de transparence, d’honnêteté, si vous aspirez à être meilleur, à aimer vos frères et sœurs et prêt à vous ouvrir à la rencontre des autres vous avez compris ce qu’est la bonne nouvelle de Noël. Comme Marie ouvrons lui la porte de nos cœurs, écoutons son message, cherchons avec son aide à devenir des hommes et femmes authentiques, ces êtres que Dieu cherche, capables de pardon, de réconciliation, d’amour, et de transmettre à notre tour le message du Salut. Si Noël est pour nous la bonne nouvelle du don du salut sachons, nous aussi, le donner le manifester le proclamer dans la joie. Le Dieu puissant à fait pour nous de grandes choses notre cœur peut demeurer dans la joie.

Prière

Seigneur tu viens à nous dans la nuit.

Nos cœurs sont souvent dans la nuit, pourtant tu viens sans cesse. 

Tu viens dans nos secrets et dans nos silences.

Aujourd’hui nous voudrions te dire que nous souhaitons que tu viennes

Dans notre solitude, dans la solitude de tout homme ou femme.

Nous sommes au fond toujours seuls face à toi et face à nous-mêmes. 

Donne-nous de ne pas fuir Mais de reconnaître que tu viens vers nous en Paix. 

Tu viens nous consoler. Tu viens nous redire qui nous sommes !

Comme Marie donne-nous la simplicité de te recevoir de croire en tes paroles, et de te laisser illuminer nos vies Amen

 

Chants possibles

Psaume 113 « Vous qui servez le Seigneur »

AEC 174, Alléluia 14-03 « Magnifique est le Seigneur »

AEC 364, NCTC 158, Alléluia 32-10 « Sur tous les peuples »

AEC 367, NCTC 183, Alléluia 32-14 « Oh ! quel éclat sur nos matins »

 

Thématique : Magnificat/Louange/Actions, puissance de Dieu/humilité des hommes/Sens de Noël/