Panier

Manœuvre d’assainissement, Jean 5.1-18

ANIMATION  Laurence Belling, Myriam Berthelot A l’entrée dans la salle, donner à chacun une noix de crème pour les mains desséchées, les gens se les étalent sur les  mains. Pendant la méditation afficher les mots clés au mur. PANNEAU PISCINE BETHZADA  A4 BLEU horizontal PANNEAU  TEMPLE   CARRE JAUNE Entre les deux :   desséché,    asthénique      désir     isolement    respect     lève toi      dialogue            Parole   être trouvé > Télécharger le panneau bleu > Télécharger le panneau jaune > Télécharger le texte

ANIMATION 

Laurence Belling, Myriam Berthelot

A l’entrée dans la salle, donner à chacun une noix de crème pour les mains desséchées, les gens se les étalent sur les  mains.

Pendant la méditation afficher les mots clés au mur.

PANNEAU PISCINE BETHZADA  A4 BLEU horizontal

PANNEAU  TEMPLE   CARRE JAUNE

Entre les deux :   desséché,    asthénique      désir     isolement    respect     lève toi      dialogue            Parole   être trouvé

> Télécharger le panneau bleu

> Télécharger le panneau jaune

> Télécharger le texte

1) Lire seulement v.1-7  (être desséché au bord d’une piscine !?)

Insister  à la lecture sur le mot « des desséchés ».

 

Il y avait là, autour de la piscine des gens souffrants de toutes sortes de maux, des gens en grande détresse, en grande faiblesse et des gens desséchés, c’est le sens littéral de « Xeros » ; Etre desséché au bord d’une piscine !?

 

Nos mains, nos corps sont secs parfois, les crèmes réparatrices peuvent un peu les soulager, mais nos cœurs aussi peuvent se dessécher parfois…

L’homme dont nous parle Jean était très faible, « asthénique » dit le texte et depuis très longtemps. Cette maladie si longue, sans solution semble t-il, a dû finir par créer en lui un sentiment profond d’impuissance et quand la médecine conventionnelle ne marche pas, on essaie les médecines parallèles. Nous, à sa place nous serions pê allés voir  un naturopathe, un iridologue, on aurait testé la réflexologie plantaire…  lui, sa médecine parallèle c’est la piscine de Bethzada.

 

On pourrait sourire, mais l’homme qui est là est très prosaïque, quand les eaux s’agitent, de manière un peu magique pê, et que des malades y descendent ils sont guéris, alors avec espoir, avec foi il attend son tour ! Et quand l’eau s’agite et que des gens sont guéris, c’est peut-être l’Eternel lui-même qui est derrière ce phénomène après-tout… Bethzada en hébreu c’est le lieu où la miséricorde déborde. Mais peu importe comment ça marche, il faudrait que ça marche pour lui, mais ça fait 38 ans qu’apparemment ça ne marche pas…

    Solitude terrible parce qu’il n’a personne, et il n’a personne parce que ça ne marche pas (et qu’il reste malade…), c’est un cercle vicieux, et c’est l’isolement

 

            Nous nous sentons pê  épuisés dans notre corps, ou desséchés, parfois dans notre travail, notre vie de famille, notre vie d’église, notre catéchèse, et pê isolés…

 

> Quelles sont ces « asthénies » (installées dans la durée en moi) ? Ce qui m’empêche d’avancer ?

(Ils l’écrivent sur le document remis).

 

 

2) Veux-tu retrouver la santé ? devenir bien portant ?  Lire v.6-14

Jésus se présente-il ici comme un psychologue ? un médecin ?

Tout le vocabulaire est celui de la santé : aveugles, boiteux, desséchés, asthéniques (malades), d’un côté, et ‘bien portant’ de l’autre. Il s’agit de santé physique. Ce n’est pas le mot habituel qui est employé pour dire »guérir »,  et sauver dans l’Evangile.

 

En bon médecin  il a vu le desséchement de la personne, su que cet homme souffrait depuis longtemps, et avec lui Jésus ouvre un dialogue. On peut s’étonner que sachant l’homme malade depuis longtemps il lui pose une question si provocante : Veux-tu retrouver la santé ? Question fermée pas très adroite pour un psychologue et pourtant…. Elle interroge le désir, le ‘psychologue Jésus’ cherche à faire émerger le désir profond de la personne, à éveiller son désir de vie. Et il l’invite à le déclarer publiquement : 1er appel à l’autonomie. Dire son désir de guérir, c’est déjà être à moitié guéri !

Lire v.6b-7

L’homme est tellement épuisé par ce qu’il vit depuis longtemps que son désir n’arrive pas à s’élever plus haut que l’eau de la piscine… et ce désir ne peut s’exprimer que par une plainte : je n’ai personne pour me jeter dans l’eau.

Il a une idée précise de la manière dont il peut être guéri, une solution de nature miraculeuse, limite superstitieuse…

Quand on va mal on ressent comme lui la solitude, et on se raccroche souvent à toutes sortes de chose.

 

> Et moi ? Quand je suis en difficulté sur quoi je m’appuie ? A quoi je me raccroche ? (Vous pouvez y penser qql instants.)

 

A ce stade du récit Jésus ne dialogue plus. Il ne lui reproche pas de s’accrocher à une solution qui nous parait hasardeuse, plonger dans la piscine de Bethzada. Il ne lui propose pas non plus son aide pour descendre dans l’eau. Il le prend là où il en est, dans sa faiblesse, il  respecte son chemin de foi. Il prononce plutôt une parole d’autorité, un ordre, c’est la parole du Créateur : Que la lumière soit !

Jésus agit par sa Parole, cette parole qui va jeter l’homme asthénique non dans la piscine, mais dans la vie ! Pour l’homme couché, c’est un appel qui bouscule son idée de la guérison, qui l’invite à abandonner la vieille méthode. Il aurait pu se dérober à la Parole du Christ  et rester couché.

 

Mais il se met debout, le grabat qui symbolise ses années d’alitement, il le porte et à la fin du récit  il n’en est plus question ; Jésus l’invite à circuler, à se promener (c’est le sens du mot péripatein), à aller où il veut. Le dépendant devient autonome et libre de ses mouvements.

            Lève-toi, prends ton grabat et marche ! Ressuscite, lève-toi sur ma Parole !

> Et moi, quelle parole m’a mis debout, me met debout aujourd’hui ?

Musique méditative courte

PANNEAU TEMPLE  UN CARRE JAUNE : le TEMPLE

3) Tout commence au bord d’une piscine « magique » et se poursuit au Temple !

 

Lire v.14 à 18

14 Après cela, Jésus le trouve dans le temple et lui dit : Eh bien, tu as retrouvé la santé ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose ire.

15 L’homme s’en alla dire aux Juifs que c’était Jésus qui lui avait rendu la santé.

16 C’est pourquoi les Juifs persécutaient Jésus : parce qu’il faisait cela pendant le sabbat.

17Jésus leur répondit : Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent, et moi aussi je suis à l’œuvre.

18 C’est pourquoi les Juifs cherchaient d’autant plus à le tuer, non seulement parce qu’il annulait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu.

 

  1. 14: Le dialogue reprend ici encore à l’initiative de Jésus, mais dans le Temple cette fois.

 

Jésus le « retrouva »  « Euréka », retrouvailles physiques, retrouvailles spirituelles.

Voici, tu es bien portant. Tu es de retour dans la vie, reste bien portant aussi spirituellement, sous peine que désormais ce ne soit ton cœur qui se dessèche !

Voici, tu peux venir au Temple maintenant : tu es autonome, tu es revenu à la vie sociale, religieuse, exerce tes responsabilités maintenant veille à ne pas offenser Dieu ni ton prochain, ça  te sécherait sur place !

Quel cheminement pour cet homme, attendre une délivrance qui ne vient pas, s’accrocher à ce qu’il peut, avec l’aide de Jésus  balbutier son désir, tomber dans une dispute  théologique dérisoire et…

finalement se laisser trouver par le Maître du sabbat, et pouvoir témoigner de Lui debout :   v.15. « l’homme s’en alla dire aux Juifs que c’était Jésus qui lui avait rendu la santé. »

Prière :

Seigneur, tu viens vers nous là où nous sommes,

tu nous accueilles là où nous en sommes,

Ta Parole suscite en nous un désir de vie, tu nous re-ssuscites !

 

 Donne-nous de recevoir ta Parole qui soigne, qui relève,

 et donne à chacun de nous de pouvoir rendre compte de l’espérance que tu as mises en nous et de témoigner simplement de ton action dans nos vies !

Amen.

 

 

Contact