Une fois encore, Seigneur, les puissances de la nuit
se sont approchées de moi ébranlant le fragile échafaudage de mes jours.
A la face de mon espérance elles jettent la mort de mes proches,
et la souffrance qui triomphe, et le monde qui délire, et mes échecs répétés.
J’ai peur Seigneur ! Le filament des ténèbres
s’insinuent jusque dans ma foi et jusque dans mon amour.
En moi les puissances de nuit installent la certitude de mon péché,
le sentiment de mon inutilité et la vanité de mes engagements.
Comme un arbre sous l’ouragan mon être tout entier vacille et plie
jusqu’au bord de l’arrachement. Pour résister Seigneur,
je ne sais rien d’autre que de murmurer ton Nom
et de m’accrocher à ton inébranlable tendresse,
car je le crois, de confiance absolue,
tes bras en croix, à jamais, sont le rempart de ma vie.