Seigneur Jésus, m’entends-tu là où tu es ?
Le souffle de la mort me rape la face comme le souffle brûlant sur la Mer Morte chargé de sel.
M’entends-tu là où tu es ? Ton absence me fige sur place.
Je te laisse ce message sur ton répondeur- prière.
J’espère que tu l’entendras lorsque tu reviendras comme tu l’as annoncé.
Seigneur Jésus, ton absence est pesante aujourd’hui,
Mais j’aime à me rappeler ce que tu nous as apporté durant ta vie parmi nous.
Tu as partagé le travail des hommes et leur sueur, celles qui brûlait les yeux pendant l’effort.
Tu as pris place aux tables, et de tes amis et de ceux qui l’étaient moins.
Tu as partagé le pain et le sel pour rappeler l’alliance de Dieu.
Et puis, en profitant des repas pour raconter, tu as été toi-même sel de la vie.
Tu as redonné du goût aux choses de la vie.
« Bienheureux êtes-vous »…. « En vérité, je vous le dis. »
Tu as montré que chacun pouvait partager son sel avec ses voisins.
Tu as encouragé les cœurs purs à être « Sel de la terre » pour que d’autres puissent découvrir le goût de la Vie Nouvelle.
J’aime à me rappeler le festin de vie que tu as offert.
Nous savons aussi qu’à la fin de ton festin, tu as payé la note et l’addition a été plutôt salée.
Extrêmement salée. Tu as payé pour tous en mourant sur la croix.
Et brutalement nous découvrons que, si le sel révèle le goût des aliments
et même relève le goût de la Vie, le Sel en trop grande quantité…. tue aussi sec.
La mort t’a pris et t’a figé comme dans une gangue de sel.
Je me raccroche tant que je peux à mes souvenirs… où tes cristaux de sel brillaient de mille feux
Mais je me sens me figer moi aussi. Seigneur Jésus, m’entends-tu là où tu es ?
Ton absence me fige sur place. Je te laisse ce message sur ton répondeur -prière.
J’espère que tu l’entendras lorsque tu reviendras comme tu l’as annoncé.