Textes : Ps 118, v. 1 à 20 Actes 10, v. 34 à 43 1 Corinthiens 5, v. 6 à 8 Jean 20, v. 1 à 10Pasteur Christophe VerreyTélécharger le document au complet

Notes bibliques

Psaume 118 Chant Liturgique qui fait partie du Hallel (« chant de louange »), recueil très utilisé pour les grandes fêtes, particulièrement aux Rameaux (27). Maillot et Lefèvre proposent la mise en scène suivante : il y a un prêtre, un cœur sacerdotal, le peuple et 3 personnages qui témoignent de délivrances merveilleuses : un prisonnier (5-7), un militaire ou escorte de caravane (10 – 12), un malade (17-19). La TOB préfère une traduction qui met en scène tout Israël. Dans tous les cas, c’est une louange de reconnaissance pour la bonté de Dieu qui ne laisse pas le croyant sans aide. Même lorsque tout paraît perdu, Dieu peut encore intervenir. Les v.22-23 donnent un aspect messianique qui sera repris par Jésus en Mt 21v 42, dans l’optique du Serviteur Souffrant d’Ésaïe. Piste de prédication : les témoignages de l’action de Dieu aident à croire Actes 10 v 34 à 43 C’est toute l’histoire entre Pierre et Corneille qu’il faudrait rappeler là ! En lisant la totalité du chapitre 10… Mais c’est un peu long ! Contentons-nous donc du discours de Pierre juste avant le baptême de Corneille et de toute sa maison, qui est en quelque sorte un catéchisme rapide, donc insistant sur l’essentiel, du moins aux yeux de l’auteur. Gardons aussi à l’esprit que ce catéchisme s’adresse avant tout à des romains, même s’ils fréquentaient assidûment les synagogues (v.2). Le rôle direct joué par l’Esprit est toujours important dans les Actes : Pierre n’a même pas fini de parler qu’il descend sur l’assistance ! (v.44) Mais c’est lui aussi qui a inspiré les faits et gestes de Pierre. Nous assistons là à un grand tournant dans la vie de la communauté primitive, qui vaut bien le déplacement du St Esprit, puisque c’est le premier baptême de non-Juifs ! Il a fallu pour cela une véritable conversion intérieure de Pierre, qui n’avait pas reçu vocation de devenir « apôtre des païens », comme le revendique Paul en Romains 11:13. Et des Juifs qui l’accompagnaient. Conversion en deux temps, qui passe par la réflexion sur son rêve, véritable parabole en image, puis sur les événements qui l’ont conduit à rencontrer ce qu’il n’avait sans doute jamais rencontré jusque-là : Un romain véritablement néophyte, désireux de se convertir au judaïsme. Comme quelques-uns de ses soldats et les membres de sa famille. Sans doute sa connaissance du judaïsme lui servira-t-il mieux à comprendre le christianisme. Nous, cette histoire nous amène à mieux comprendre le cas de conscience qui s’est posé aux premiers chrétiens, lorsqu’ils se demandaient si l’on devait être juif avant d’être chrétien ? Cornelius avait appris certaines choses, il était très pieux, mais il n’était probablement pas encore converti au judaïsme. Voilà pourquoi les v.36 à 39 insistent tant sur l’aspect géographique : Israël, les pays des Juifs, la Galilée et la Judée, … avant de s’étonner au v. 40- 41 que le Ressuscité soit apparu « non à tout le peuple, mais à nous que Dieu a choisis d’avance comme témoins »…en opposition au peuple qui, lui, n’a reçu que le message des prophètes (v.43). Mais la réponse a été donnée dés le début, aux v.34-35, « tout être humain, quelle que soit sa nationalité, qui le respecte et fait ce qui est juste, lui est agréable ». Au passage, quelques critères pour reconnaître le chrétien : respecter Dieu (au sens de la « crainte de l’Éternel » du 1er Testament) et faire ce qui est juste… Il faudra encore pas mal de discussions dans la communauté primitive pour savoir ce que cela signifie : pratiquer toute la loi mosaïque, selon les critères des pharisiens, ou seulement l’esprit de la loi, avec les commandements d’amour… Voir l’épître !… Piste de prédication : l’universalité du salut … Colossiens 3 v 1 à 4 Prend justement en compte cette discussion, à la fin de son chapitre 2 : « Du moment que vous êtes morts avec Christ, et donc soustraits aux éléments du monde, pourquoi vous plier à des règles ?… tout cela pour des choses qui se décomposent à l’usage: voilà bien les commandements et les doctrines des hommes!… ils sont dénués de toute valeur et ne servent qu’à contenter la chair ». L’auteur, sans doute l’apôtre Paul, cherche une échappatoire par le haut, en invitant ses interlocuteurs à ne pas se plier aux règles, la Tora pour les juifs, les rites initiatiques des cultes de sagesse pour les Hellénistes. Le christianisme invite à une liberté plus haute, celle du croyant déjà « ressuscité avec le Christ » qui, du coup, doit s’élever au-dessus des passions et désirs courants, pour devenir l’homme nouveau. Liberté de celui qui ne vit plus que par le Christ, comme au fameux v.11 : Il n’y a plus tel ou tel homme… « mais Christ : il est tout en tous ». La réalité cachée du chrétien, c’est cette vie « en Christ » qui sera développée dans la fin du chapitre, avec une éthique nouvelle fondée sur une action en cohérence avec le fait d’être le Christ sur terre… Piste de prédication : la foi qui libère doit regarder en haut Jean 20 v 1 à 10 Tout commence dans l’incertitude d’un clair-obscur matinal, par une femme qui avance jusqu’au tombeau. Mais dès lors qu’elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée, tout s’accélère : quelle course ! Marie-Madeleine court, Simon-Pierre court, l’autre disciple aussi, plus vite encore. Elle n’entre pas, le premier arrivé n’entre pas mais se penche, Simon-Pierre, lui, entre (plus impulsif, comme à son habitude ?) Mais ne croit pas. L’autre entre à son tour, « il vit et il crut » … Presque comique ! L’ordre qui règne dans le tombeau, les linges roulés et pliés, fait contraste avec toute cette agitation des hommes ! Alors, retour au calme. Plus besoin de s’agiter, Jésus est ressuscité ! Jésus s’est relevé, alors ils s’en retournent chez eux. Marie se penchera aussi, mais n’entrera pas, parce qu’elle a vu le Ressuscité avant d’entrer… Quelle mise en scène ! A-t-elle en fait un sens ? Il ne peut en être autrement, sinon à quoi servirait-elle ? À faire plus vraie, plus narratif, dans un contexte d’âpres discussions sur la nécessité de reconnaître la Résurrection pour être chrétien ? Les exégètes y voient la trace d’une lutte d’influence entre les communautés johanniques et jérusalémites. On remarquera aussi : – que c’est une femme qui découvre la première le tombeau vide : les féministes en ont beaucoup parlé, je ne reviens pas là-dessus… Mais ce n’est pas n’importe laquelle des femmes de Jésus. Ce n’était pas sa mère. Marie de Magdala était très intime avec Jésus, mais il faut lire entre les lignes pour deviner leurs relations exactes. Très frappée par la disparition du corps, elle est la première à pleurer, mais c’est à elle que le Ressuscité apparaît en premier (v.11 à 18). Elle a autant de place, sinon plus, que les deux autres disciples dans le texte. – « l’autre disciple, celui qu’aimait Jésus », reste lui aussi un bon sujet de discussions…Pour la Tradition chrétienne, corroborée par 21 v 24, c’est Jean l’évangéliste lui-même. Ce qui est logique, selon la mise en scène, puisqu’il fallait un témoin attentif pour rapporter l’histoire. cf. notes de 13v23. On se demande quels sont ses motifs d’hésitation ? – quant à Simon-Pierre, il n’est pas très reluisant dans l’histoire, il arrive le second et l’on ne dit pas l’effet que lui fait la considération des bandelettes… croyait-il avant d’arriver ? Cet évangile semble dire, avec le dialogue final entre Pierre et Jésus (qui n’y est nommé que « Simon, fils de Jean ») en 21 v 15 ss, qu’il reste encore une ombre entre eux. On trouvera curieusement en 21 v 20 un curieux petit texte qui approfondit les relations entre les deux hommes, mais le disciple que Jésus aimait se trouve derrière lui, et il est obligé de se retourner pour le voir. Pistes de prédication : – De la nuit à la lumière, l’aube paraît … – Un parallèle avec nos propres hésitations ? – voir et croire Proposition de chants Ps.118 ou 107 AEC 473, NCTC 204, Alléluia 34-13 AEC 476 AEC 483, NCTC 203, Alléluia 34-11

 

Prédication

Actes 10/ 34 à 43 : le baptême de Corneille Corneille, voilà un personnage qui nous correspond bien à nous, aujourd’hui : – Romain de naissance, de son vrai nom Cornelius centurion à la cohorte appelée ‘’l’italique ‘‘(v .1) donc particulièrement latine ; – reconnu par les juifs comme « craignant Dieu », un homme juste dont la réputation est bonne parmi la population juive tout entière (v.22) ; – empli de piété et de crainte envers Dieu, invoquant Dieu en tout temps (v.2) c.à.d. développant une spiritualité particulière ; – intéressé enfin par le christianisme naissant au point d’envoyer chercher Pierre « pour l’écouter exposer des événements » Comment ne pas y reconnaître le portrait de nombre de nos contemporains ? Qui nous apparaissent parfois comme des transfuges, surtout s’ils se promènent entre nos communautés ecclésiastiques, mais sont chercheurs d’une authentique spiritualité, enfin à la mesure de leur âme ? Confronté aux trésors du judaïsme, à une religion monothéiste autrement plus attachante que les religions romaines, cet homme a soif de rencontrer le Dieu Vivant. Avec Pierre, il va découvrir non pas une nouvelle religion, mais un événement, la croix, qui est le noyau dur de toute la spiritualité chrétienne. La croix de Jésus est l’épicentre de l’univers. Au centre du discours de Pierre : tout tourne autour d’elle. Au centre de l’Évangile tout entier, Au centre de l’histoire de l’humanité… et au creux de cette histoire, au centre de notre, de votre, de mon histoire personnelle ! Au centre du destin de tous les hommes. Oui, notre texte tourne autour de la croix de Jésus. Corneille, en fait, ne sait quasiment rien de Jésus. Césarée, le port maritime qui sert de Quartier Général aux romains est loin de Jérusalem. Et l’événement « Jésus » n’a été pour les romains qu’un fait-divers sans importance. Un religieux fanatique comme il y en avait beaucoup en Israël, a été exécuté pour avoir troublé l’ordre public…pas de quoi fouetter un chat ! Pour Pierre, il en va tout autrement, il est plein de son sujet, il en parle avec fougue. Au centre de ce catéchisme, les événements concernant la mort et la Résurrection : « Lui qu’ils ont supprimé en le pendant au bois, Dieu l’a ressuscité le 3éme jour et il lui a donné de manifester sa présence… » Pierre veut faire reconnaître l’événement (v.37) comme décisif pour tous les hommes (v.36). Et particulièrement pour ceux qui cherchent Dieu, «quiconque en toute nation est craignant-Dieu et pratique la justice ». Pour Corneille particulièrement, personnellement. En quoi est-ce que Dieu s’intéresse à tout homme quel qu’il soit ? En ce qu’il l’aime et voudrait le sauver de son péché. Comment le sauve-t-il ? Par la croix (v.39) ! En cela, la croix est au centre du discours de Pierre, le lieu du salut de Corneille. Oui, l’Évangile tout entier tourne autour de la croix de Jésus ! Luc, l’auteur du livre des Actes des Apôtres, a composé notre texte comme un condensé d’évangile, un catéchisme rapide destiné au futur baptisé. Plutôt des baptisés d’origine juive, d’ailleurs, mais cela n’a pas beaucoup d’importance …Au centre de cet évangile, la croix. Jésus, sa vie, toute son œuvre n’auraient autant de sens s’il n’y avait la croix. C’est elle, comme signe de sa mort et de sa Résurrection, qui nous annonce « le message, la Bonne Nouvelle –c.à.d. l’Évangile– de la paix par J-C, lui qui est le Seigneur de tous ».Quelle paix ? Non pas la Pax Romana, même si pour un centurion il était bon de savoir que Jésus était un pacifiste qui ne cherchait pas à troubler l’ordre public, mais une paix plus profonde. La paix du cœur, qui permet à chacun en toute nation de vivre en paix avec tous. – Paix entre les cœurs, paix entre les peuples, entre Romains des troupes d’occupations et Israélites des « territoires occupés »… Comme le dit l’apôtre Paul en Eph.2/ 14, « C’est lui qui est notre paix. De ce qui était divisé, il a fait une unité. Dans sa chair, il a détruit le mur de séparation : la haine. » – Paix de Dieu, réconcilié avec les hommes par la mort de son Fils (Romains 5:10) Comme l’écrit encore l’apôtre Paul (2 Corinthiens 5:18), « Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation » – Paix intérieure de celui qui sait ne plus être condamné par Dieu pour son péché passé. Cette paix que nous offre la croix, depuis que Jésus y est mort avant de « ressusciter le troisième jour ». Oui, l’histoire de l’humanité toute entière tourne autour de sa croix ! Marquée par cette charnière que le Créateur a plantée au milieu de l’histoire et qui fait que le monde après J-C n’est plus le même qu’avant J-C ! Cette croix sur laquelle les hommes ont pensé clouer Jésus, pour l’annihiler, sans se rendre compte que c’était Dieu qui plantait cette croix dans l’Histoire. Qui transformait ce poteau en pivot de l’histoire des hommes. La croix, plus encore que la naissance du Christ, nous fait basculer d’un coup dans une ère nouvelle, celle où J-C « fait toutes choses nouvelles ». C’est cela que les concepteurs de notre calendrier chrétien, le calendrier grégorien né il y a 400 ans (vers 1582), ont voulu marquer. En fixant l’an 1 de l’ère chrétienne à la naissance de Jésus. Notons qu’il ne s’agit là que d’une convention pseudo-scientifique, la naissance de Jésus étant passée encore plus inaperçue que sa mort ; et que si ce calendrier s’est imposé à toute la planète- ce qui nous a valu de passer tous ensemble à l’an 2000- c’est pour des raisons mercantilistes et non à cause de la reconnaissance universelle de la seigneurie du Christ sur l’histoire de l’humanité. Il n’empêche que pour les chrétiens de l’époque, qui vivaient la chrétienté en Europe, c’était un témoignage fort. Comme pour Pierre. A « proclamer au peuple ». Pour eux, la venue du Christ inaugure la Fin des Temps. Comme le dit l’Apocalypse de Jean (ch.11 v.1 & 2), « Le royaume du monde est maintenant à notre Seigneur et à son Christ ; il régnera pour les siècles des siècles ». Oui, mon histoire personnelle tourne autour de la croix de Jésus ! « Si la foi pascale affirme que Jésus est le Sauveur, c’est bien la croix qui montre comment il l’est … En Jésus, la miséricorde divine se livre jusqu’au sang » (H.-J. Gagey in Le monde de la Bible n° 125). Son destin personnel porte le destin du monde, non pas collectivement, mais individuellement. Par amour pour toi. Dans la vie de chaque homme cette croix est plantée, cette croix que les évangiles invitent les disciples à porter eux-mêmes comme étant la leur. (Luc 14:27 Celui qui ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut pas être mon disciple.) Afin que tout bascule de la mort à la vie, de la mortalité à l’éternité ! Pour cela, il suffit d’une seule chose : faire confiance au témoignage des apôtres, des disciples, des évangélistes et de tous les chrétiens après eux. Relisez attentivement notre texte, relevez tous les termes qui parlent de cette démarche : « vous connaissez le message… » (v.36) ; « vous savez ce qui est arrivé… »(37) ; « comment Dieu lui a conféré l’onction d’huile sainte et de puissance ; …bienfaiteur, il guérissait tous ceux que le Diable avait asservis… »(38). Le livre des Actes nous dit à notre tour : vous avez les éléments en main, vous connaissez l’histoire, disponible dans toutes les bonnes librairies au rayon BIBLES. Alors, qu’attendez-vous ? « nous sommes témoins » (v.39 et 41) au nom de la communauté chrétienne. Chargés « de porter au peuple ce témoignage : C’est lui que Dieu a désigné comme juge des vivants et des morts…le pardon des péchés est accordé par son nom à quiconque met en lui sa foi » (v.42). Et vous, faites-vous partie des témoins ? Alors, allez témoigner auprès de nos contemporains, sans attendre d’être rappelés à l’ordre par un ange du Seigneur. Sans attendre que le St-Esprit vous tombe dessus à nouveau. Mettez la Parole en pratique. Ayez la foi, tout simplement. Devenez des témoins vivants de l’Évangile. Des chrétiens joyeux et optimistes, qui croient à la Résurrection, à la Résurrection de notre Christ, Jésus, gage de la résurrection de tous ceux qui y croient, espérance si dynamique et si féconde ! Croire à la Résurrection, c’est refuser la résignation du jeudi saint, de la mort et de la perdition. C’est refuser de donner tout son sens à la croix de Jésus. C’est croire que rien n’est jamais perdu, que dans toute situation il y a de l’espérance, c’est transformer cette espérance qui nous est donnée en espoir immédiat pour nos contemporains. En entendant bien cette parole de Dieu dans la bouche de Pierre : « Dieu m’a fait comprendre qu’il ne fallait considérer comme impur ou immonde aucun homme(28)… Dieu est impartial, en toute nation quiconque le craint et pratique la justice trouve accueil auprès de lui ». Ne craignons pas, comme Pierre, même si c’est après bien des hésitations, d’être envoyés à la rencontre des attentes de nos contemporains, même si elles nous apparaissent parfois un peu confuses, mélangées avec toutes les spiritualités du monde, avec toutes les religiosités du globe, telles que nos téléviseurs nous les présentent… Pierre a fait un choix. Il a obéi, malgré sa répugnance (v.28) Pour témoigner devant eux, simplement mais sans outrance, de ce que nous vivons nous-mêmes. Cela nous demande bien sûr de faire un effort pour dire notre foi, mais surtout cela ne pourra porter du fruit que si nous vivons en cohérence avec ce que nous disons. Mais peut-être ne voulez-vous être que des auditeurs ? Alors, que faites-vous de ce que vous entendez ? La vie que Dieu nous donne est-elle là pour que nous nous posions sans cesse des questions ? ou pour vivre de cette réponse à nos questions ? Acceptez que les paroles de l’Évangile puissent transformer votre vie, votre vision du monde et bien sûr votre implication dans ce monde. Sûrs de notre espérance en Jésus-Christ, nous pouvons donc nous engager et engager notre Église dans toutes les actions, dès lors qu’elles nous permettent d’aimer le prochain. Même si elle paraît perdue d’avance. Oui, nous sommes les champions des causes perdues d’avance. Parce que nous vivons notre histoire en lien avec la croix de Jésus-Christ. Nous savons que ce jour de notre histoire où Jésus de Nazareth fut pendu à la croix, les disciples eux-mêmes ont cru perdre tout espoir. Vous qui avez reçu le témoignage de l’Évangile, ou le baptême chrétien qui en est le signe, ne craignez pas de témoigner de votre espérance, en toutes circonstances. AMEN