(…) Un coup éternellement tordu
Les pharisiens ont bien réussi leur coup. En posant à Jésus la question de la répudiation d’une femme par son mari, ils ont ouvert la question du mariage de la façon la plus tordue qui soit. Et sans s’en rendre compte, ils laissent dans les Évangiles la pire trace possible de la question du mariage : que se passe-t-il quand l’homme n’est plus satisfait de sa femme ? Et de mariage en mariage, dans les églises et dans les temples, on relit très
souvent ce passage biblique, et l’on en reste à cette parole de Jésus, sévère, et presque menaçante : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. » (…)