(…) C’est vous qui êtes le sel de la terre.
C’est vous qui êtes la lumière du monde.
Quelle responsabilité ces paroles de Jésus nous mettent sur les épaules !
On se sentirait facilement écrasé sous ce poids-là.
Parce que lorsqu’on lit la fin, afin qu’ils voient vos belles œuvres, on se dit qu’on ne fait jamais assez, et jamais d’assez belles choses, pour que la lumière brille devant tous ceux qui sont dans le monde.
Je voudrais cependant pointer quelque chose : Jésus ne dit pas : « vous êtes des phares qui doivent éclairer le monde entier ». Non, il compare la lumière du monde que nous sommes aux lampes qu’on voit aux fenêtres des maisons d’une ville située en hauteur, il compare la lumière que nous diffusons à celle d’une lampe qu’on met sur le porte-lampe, et qui brille pour tous ceux qui sont dans la maison. La lampe ne brille pas pour le monde entier, elle brille pour les gens qui sont proches d’elle. Les lumières des maisons de la ville de montagne n’éclairent pas le chemin des gens du monde entier, elles permettent à ceux qui les voient, non pas de voir où ils mettent les pieds, mais de voir quelle est leur destination, et de chercher le chemin qui les y mènera sans perdre leur cap. (…)

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