Une proposition avec notes bibliques
(…) On ne se rend pas compte combien l’utilisation d’une image sportive dans l’épître aux corinthiens a quelque chose de révolutionnaire. La première Église n’aimait pas le sport. (…)
Dans le texte que nous avons lu, l’apôtre Paul ne rejette pas le sport, au contraire il invite à imiter les sportifs, leur discipline, leur ténacité, le fait que leur but soit clair. Certes il prend ses distances face à la récompense : une couronne qui se flétrit (aurait-il pris les mêmes distances face aux médailles des jeux olympiques de Paris contenant du fer de la tour Eiffel et résistantes à toute épreuve ? peut-être aussi), il prend ses distances face à la récompense des athlètes mais la méthode pourrait-on dire est la bonne. (…)
Mens sana in corpore sano !
(…) Pas une journée, pas un journal, pas une émission de radio, sans que l’on nous rebatte les oreilles avec les Jeux Olympiques. Pour s’en réjouir ou pour s’en plaindre, chacun y va de son anecdote. Tout dans ces jeux semble pouvoir être lu comme encouragement ou folie. Jusqu’au parcours de la flamme Olympique arrivée à Marseille quand le synode national s’ouvrait à Toulon et qui traverse actuellement la France… Ce long parcours est le signe vivant de l’esprit olympique et en même temps mémoire plus sombre des Jeux olympiques de 36 organisés par les nazis, eux qui ont inventé l’idée d’une flamme spectacle à cette occasion. Les jeux olympiques… toute personne prenant les transports en commun parisiens remarque que certaines stations ne seront plus desservies et que d’autres apparaissent soudainement. Chacun à sa façon, prend part aux Jeux. Même l’apôtre Paul est là pour nous inspirer dans ces jeux qui se préparent. (…)