(…) Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité.
Dans l’Évangile de Jean, Jésus est le pain, mais aussi le chemin, la porte, le berger… Jésus utilise donc des symboles pour éveiller les auditeurs, ici les juifs, connaisseurs des Écritures.
Mais si quelqu’un entend ce texte pour la première fois, sans connaître la Bible, ne pense-t-il pas immédiatement à du cannibalisme ? Manger mon corps, boire mon sang…
C’est aussi la réaction des juifs, qui disent à la fin : Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ?
Et des disciples à la fin du discours disent : cette parole est rude ! Qui peut l’écouter ?
Apparemment, personne ! (…)