(…) La force des mots utilisés par l’apôtre Paul ne suffit pas à expliquer toute la puissance de sa parole, qui vient du paradoxe énoncé plus que de la proposition elle-même. Autrement dit, c’est parce que Paul dit des choses déconcertantes que nous l’écoutons, et non parce qu’il nous dit des choses profondes. Ce qui n’empêche pas, bien sûr, une certaine profondeur ! La force des faibles, c’est une notion qui n’est pas nouvelle dans la Tradition juive, et pourtant elle garde une saveur aujourd’hui qui demande à être redécouverte.
La force des faibles, c’est Dieu, dans l’Ancien Testament. Regardez Moïse, Josué, David et les prophètes !(…)