Atelier animé par Jean-Pierre Sternberger.
Et si, un peu à la manière des poètes du XVIIe siècle et de leur carte du tendre, nous dessinions à partir d’un texte une carte qui dirait ce que nous percevons du monde du texte …
Cela s’appelle dresser la « carte mentale » ou « carte heuristique ». Cet outil pédagogique vise en fait à déployer une pensée pour l’analyser — voire l’enrichir en organisant intuitivement des informations sans pour autant les hiérarchiser. Cela permet alors de faire émerger les multiples potentialités de sens d’un thème – c’est là l’usage le plus courant de ce procédé – mais aussi d’un texte, ce que nous tenterons de faire pour Esaïe 55.
Concrètement, il s’agira donc d’élaborer un schéma arborescent qui offre une représentation visuelle et donne une vue synthétique des données du texte. Une carte mentale peut, au premier abord, sembler déroutante car nous n’avons pas l’habitude de visualiser des informations sous cette forme nous sommes formés à penser et travailler de façon linéaire. Cette originalité permet de surprendre et de susciter de la curiosité, de prendre du recul comme lorsqu’on consulte une carte en géographie.
La carte mentale est aussi un outil fédérateur : chacun, chacune peut participer, expliciter ses choix, donner son avis, échanger.
La concevoir en groupe offre l’avantage du remue-méninges, de la communication, des choix consentis et de la discussion sur le sujet étudié. On apprend ensemble, on modélise ensemble…
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