Colloque « Églises protestantes latines, quelles évolutions ? »
L’assemblée générale était avancée d’un colloque qui réfléchissait sur « Témoigner pour être une Église vivante en situation de diaspora. » Le mot diaspora, venant du grec, signifie « ensemencement » ou « semence » ; il exprime l’idée que l’Église est disséminée par Dieu dans le monde et la société pour témoigner de sa foi et son espérance qui la portent. Là où les Églises de la CEPPLE se trouvent elles font par leur témoignage des passerelles entre Dieu et leur concitoyen, la société et même l’Europe. Les Églises sont souvent reconnues par leur œuvre diaconale, mais elles cherchent toujours de nouveau les mots actuels pour dire leur foi. Il s’agit d’un message fondé dans la Bible sans être du biblicisme. Les Églises, grâce à leur travail de relations et de communication, peuvent ainsi contribuer à établir des passerelles et, par là même, fournir de nombreuses et précieuses prestations de traductions.
Chacun et chacune est demandé à témoigner avec ses moyens de l’espérance et la foi qui le/la portent. La spécificité du protestantisme est qu’il a « détruit le cléricalisme », disait le professeur de l’Ancien Testament Danièle Garonne. La salle synodale de l’Église vaudoise à Torre Pellice par exemple est configurée comme un parlement : le débat, la synodalité et le sacerdoce universel sont les piliers du protestantisme. Si nous le vivons d’une manière vivante, cela devient aussi un signe fort dans nos démocraties en Europe.
Vous pouvez visionner les différentes interventions sur le site : www.cepple.eu
