(…) La reconnaissance n’est pas une fin en soi. Dire merci est un début, la prise de conscience de sa propre dépendance. Toute vie doit quelque chose à quelqu’un. Pour Paul Ricoeur, « la reconnaissance de notre propre redevabilité inscrit nos existences dans la perspective d’une reconnaissance mutuelle. Elle est réciprocité ». La prise de conscience de la grâce constitue les racines dont nos actions seront issues. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Là se trouve une éthique de la reconnaissance. (…)