(…) A l’écoute de ce passage de la deuxième lettre de Paul à l’église de Corinthe, on remarque certains mots qui sont répétés : courage, exil.
Il y a un mot qui ressort moins dans les traductions, parce que chacune tente de rendre le texte différemment et au final emploie d’autres mots français, c’est le terme plaire.
Je vous propose de prendre l’un après l’autre ces mots, pour tenter de démêler ce que l’apôtre essaie de communiquer à ses destinataires.
Commençons par le terme d’exil, qui est sans doute le plus important ici.
L’exil, c’est quelque chose qui nous parle. Ça nous parle de récits bibliques, de marches dans le désert, des fleuves de Babylone, du fils de l’homme qui n’a pas où reposer sa tête… si nous restons dans l’univers biblique.
Mais ça nous parle aussi dans le contexte dans lequel nous vivons aujourd’hui. (…)