(…) Ce texte de Genèse 1 n’est pas le texte du jour dans notre lectionnaire habituel. Néanmoins je vous propose de le méditer car des critiques ont fait remarquer ces dernières décennies qu’une certaine lecture par les chrétiens de ce récit avait probablement alimenté une pensée très anthropocentrée du monde, l’homme se comprenant comme ayant reçu de Dieu le droit de dominer tous les autres êtres vivants de la création. Cette vision aurait contaminé toute la pensée occidentale, chrétienne ou non, et ouvert la possibilité d’une exploitation moderne sans limite de la nature, laquelle est aujourd’hui la cause d’une crise écologique et climatique extrêmement grave. (…)
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