(…) Le récit très connu de l‘annonce à Marie qui nous est proposé juste avant Noël, a, bien sûr, un rapport direct avec les grandes convictions chrétiennes sur Marie. Faut-il l’appeler la Vierge, la Mère de Dieu ? Et au-delà de la personne de Marie, ce sont toutes les affirmations sur celle de Jésus, pleinement homme et pleinement Dieu, qui se profilent. Affirmations dans une culture antique qui nous posent bien des questions aujourd’hui. Est-ce au cours d’une prédication qu’il faut les aborder ? Sans doute vaudrait-il mieux en parler en groupe d’études bibliques ou de partage théologique, car il y a de quoi discuter !
Concentrons-nous donc plutôt sur trois des éléments narratifs importants de notre récit de l’annonciation. Ils ont en commun le fait qu’ils se retrouvent dans le récit du message angélique adressé à Joseph au sujet de la future naissance de Jésus, tel qu’il nous est rapporté par Matthieu. Ces trois éléments sont l’invitation à ne pas craindre, le nom de Jésus indiqué à l’avance à chacun des deux parents et, dans nos deux récits, la mention bien explicite de l’action du Saint Esprit. (…)
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