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Economie, pauvretés, justice sociale

Un certain nombre de décisions prises lors des Synodes nationaux et généraux de nos Églises (ERF, EELF) / notre Église (EPUdF) lors des 30 dernières années montre que notre Église se sait concernée par la situation sociale et économique à la fois en France et dans le monde. Elle s’exprime au constat d’une croissance de précarités de toutes sortes (pauvreté, chômage, mal-logement…) en s’adressant tantôt aux paroisses, pour des actions concrètes d’aide et de soutien, pour l’organisation de temps de réflexion, tantôt au Conseil national (ou Commission exécutive), notamment pour faire le lien avec les œuvres et mouvements directement en prise avec les problèmes de société, tantôt à la Fédération Protestante de France, notamment pour que celle-ci intervienne auprès des autorités civiles. Il apparaît que le côté réflexion sur les questions sociales et économiques de la société qu’on constate pour les années ’80 et ’90 et jusqu’en 2004 – année dans laquelle fut prise une décision s’accompagnant d’une critique virulente de la politique menée en France – a fait place depuis à un accent mis sur la seule dimension diaconale de l’Église (synodes de 2003 et 2010).

 

1. Décisions des Synodes nationaux

1) Société française et précarité

Dans les décisions l’Eglise aborde les « fléaux sociaux » du chômage (1984, 1985, 1991, 1994, 2004), du mal-logement (1985, 1991), la précarité en général (1985, 1994, 2004). Elle constate que ces problèmes s’inscrivent dans la durée et que la situation s’aggrave. Elle appelle à des réflexions critiques sur le sujet et à des actions concrètes d’accompagnement, par exemple par la mise à disposition de locaux d’Eglise. L’Eglise est également consciente des transformations dans le monde rural et appelle à une vigilance de ce côté-là (1989). 

2) Action diaconale

L’Eglise rappelle que l’action diaconale fait partie de du témoignage chrétien à une époque où l’aide de l’Etat aux structures d’aide aux plus démunis diminue. Le rôle des Eglises dans ce domaine devient d’autant plus urgente. L’Eglise doit davantage œuvrer main dans la main avec les Ouvres et Mouvements (et notamment la Fédération d’Entraide Protestante). Lors du Synode de 2010 l’accent a été mis sur le sens spirituel de l’action diaconale – chose qui doit être l’objet d’une réflexion et d’une appropriation dans tous les domaines de l’Eglise.

3) Tiers monde

L’Eglise s’inquiète des évolutions sociales et économiques au niveau mondial et appelle notamment à la remise complète ou partielle de la dette des pays du Tiers-Monde. Elle insiste sur la solidarité avec les pays pauvres et appelle à une coopération accrue entre l’Eglise (au niveau national et locale), le Conseil œcuménique, la CEVAA, le DEFAP, la CIMADE, pour que l’information sur le sujet puisse circuler et que les actions d’aide soient coordonnées. Lors du Synode de 1990 il a été entendu que ces démarches doivent s’inspirer des textes de l’assemblée « Justice, Paix, Sauvegarde de la Création ». Une référence au processus JPSG semble pourtant absente dans la décision du Synode de 2000 traitant du sujet de la pauvreté dans le monde.

4) Placements financiers de l’Eglise

2. Autres documents de référence

Fédération Protestante de France

1) Chômage, précarité

2/Commerce des armes

3/Consumérisme

4/Corruption

5/Dette et Tiers-monde

6/Finances

7/Mondialisation

3. Documents d’animations possibles

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