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CÉLÉBRER LES RAMEAUX

02/04/2023
00h00
"Jésus entre dans Jérusalem" écrit l'évangile de Marc (11, 1-10). La Fête des Rameaux annonce la Résurrection du Christ, le premier temps fort de la Semaine sainte et du grand rendez-vous de Pâques.

Texte biblique « Jésus entre dans Jérusalem », Marc, 11.1-10

1.Quand ils approchent de Jérusalem, près des villages de Bethfagé et de Béthanie, ils arrivent vers le mont des Oliviers. Jésus envoie deux de ses disciples. Il leur dit : 2.« Allez au village qui est devant vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le-moi. 3.Si quelqu’un vous demande : “Pourquoi faites-vous cela ?”, dites-lui : “Le Seigneur en a besoin, mais il le renverra ici sans tarder.” » 4.Ils partirent et trouvèrent un petit âne dehors, dans la rue, attaché à la porte d’une maison. Ils le détachèrent. 5.Des gens qui se trouvaient là leur demandèrent : « Que faites-vous ? pourquoi détachez-vous cet ânon ? » 6.Ils leur répondirent ce que Jésus avait dit, et on les laissa aller. 7.Ils amenèrent l’ânon à Jésus ; ils posèrent leurs manteaux sur l’animal, et Jésus s’assit dessus. 8.Beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, et d’autres y mirent des branches vertes qu’ils avaient coupées dans la campagne. 9.Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « Hosanna ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! 10.Que Dieu bénisse le règne qui vient, le règne de David notre père ! Hosanna au plus haut des cieux ! » 

 

Notes bibliques et prédications – dimanche des Rameaux (extrait)

 

(…) Si nous donnons, encore aujourd’hui, c’est parce que Jésus, lui, n’a pas cessé d’emprunter. Il emprunte nos voix, nos mains, nos cœurs, nos maisons pour marcher parmi nous de manière parfois presque invisible. D’ailleurs, convenons-en, voir quelqu’un qui se déplace assis sur un ânon, surtout à l’époque, ce n’est sans doute pas quelque chose d’exceptionnel en soi. C’est autre chose qui a fait de cette scène une histoire extra-ordinaire. C’est qu’il emprunte quelque chose de banal pour faire avancer son règne.

Et encore aujourd’hui, quand Jésus utilise quelque chose qui nous appartient – que ce soient nos paroles ou nos gestes – pour faire avancer son règne parmi nous, ce geste gratuit aura des conséquences. Peut-être pas pour nous-mêmes : chez Marc les propriétaires de l’ânon n’interviennent absolument pas. Ils ne sont peut-être mis au courant de l’événement qu’après coup – mais pour les autres.(…) Pasteure Marlies Voorwinden 

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